• Durée
    70 h (10 jours)
  • Coût
    4 800.00 € HT
    5 760.00 € TTC
  • Participants
    Nombre de participant
    10 par session maximum
    4 par session minimum
  • Financement
    Financement à 100% par l’Afdas pour les publics recevables. (Dans la limite des budgets disponibles).
  • Hébergement
    Hébergement possible chez Terkane. Prise en charge des frais d’hébergement et de transport par l’Afdas. (Dans la limite des budgets définis).
  • Handicap
    Référent handicap Terkane
    Contactez-nous pour être mis en relation avec notre référent handicap
  • Contactez-Nous
    · Par Tél : +33 (0) 6 77 99 35 65 (Patrick)

STAGE DE FORMATION AFDAS - "CASCADES ET MISE EN SCÈNE DE CASCADES PHYSIQUES"

 Formation financée à 100%

À LA FIN DU STAGE, VOUS AUREZ ACQUIS LES FONDAMENTAUX DE LA CASCADE PHYSIQUE POUR LE SPECTACLE ET LE CINÉMA


Informations Générales

IDENTIFICATION DU STAGE : cascade et mise en scène de cascades physiques

Profil professionnel des stagiaires :
Ce stage s'adresse aux artistes interprètes, comédiennes, comédiens, artistes du cirque, cascadeuses, cascadeurs.

Prérequis et expérience professionnelle des stagiaires :
Le/la stagiaire doit avoir une bonne condition physique et avoir une pratique sportive régulière.

Personne en situation de handicap :
Accessibilité (bâti) et type d'incapacité
Vous avez besoin d'aménagement ? Contactez-nous pour être mis en relation avec notre référent handicap.

Délais et traitement des dossiers :
En cas de financement par une OPCO (opérateur de compétences)
AFDAS
 : 4 semaines avant le début du stage pour les intermittents, auteurs...
Pour les autres OPCO (Atlas, Commerce, Mobilité, Santé, entreprise de proximité, construction...), les délais varient suivant leur organisation.
En cas de paiement personnel :
Aucun délai

Dates et durée :Durée du stage : 70 heures — 10 jours — Durée hebdomadaire : 35.0 heures

Interlocuteur à la disposition des stagiaires
Patrick Belz | 0494532283 | contact@terkane.com

Lieu : Saint Raphaël (Provence-Alpes-Côte d'Azur)


contexTE

Cascadeur : un métier de haute volée

D'antan avec le vent en poupe, puis un temps désuet, le métier de cascadeur ferait-il un come-back tonitruant dans le monde de la fiction, de l'audiovisuel ou encore du spectacle ? La réponse est assurément oui à en croire les professionnels du secteur. Les formations en constante augmentation sur le territoire affichent souvent complet des mois à l'avance, preuve d'une affluence sans précédent. Pourtant, le métier de cascadeur a connu un fléchissement avec la démocratisation des effets spéciaux et des logiciels qui offrent toujours plus de possibilités. Certains avaient prédit un avenir sombre pour ce milieu, mais finalement l'embellie a eu lieu. Les séries à profusion sur les plates-formes vidéo ont grandement participé à raviver la flamme.


En quoi consiste le métier de cascadeur ?

Un cascadeur est une personne qui exécute des figures dangereuses et des séquences d'action dans des films cinématographiques, de séries télévisées, pour le compte de jeux vidéo ou encore dans le cadre de spectacles vivants dans les parcs d'attractions. En tant que doublure, il conçoit, répète, assure la mise au point et l’exécution de scènes qui ne peuvent pas être réalisées par un comédien. La plupart du temps, il s'agit de reproduire des accidents, des chutes, des poursuites à grand excès de vitesse, des combats ou encore des feux en tout genre. La cascade permet d'améliorer les séquences d'action d'une production en donnant une apparence réelle aux scènes dangereuses. Un cascadeur collabore généralement avec le coordinateur des cascades si le budget le permet et/ou avec le réalisateur et le directeur de la photographie. Pour cela, il se pare des mêmes habits et coiffures que l’acteur pour créer une illusion à l’écran. C'est d'ailleurs parfois certains réalisateurs qui grâce à leur carnet d'adresses font appel à un cascadeur pour une ressemblance physique ou une allure similaire. C'est un métier qui nécessite une rigueur ne laissant aucune place à l'improvisation. Pour devenir un professionnel expérimenté, il est d'usage de suivre une solide formation afin d’exécuter des numéros de manière sûre et efficace sans mettre ni les autres ni soi-même en danger. En lien direct avec l'acteur qu'il remplace, le cascadeur s'apparente à un acrobate dont les gestes répondent à une extrême précision. Avant d'être filmée, la scène est découpée et chronométrée à la seconde près avant d’être assemblée en séquences. Le but ? Que l'illusion soit parfaite à l'écran, afin que le téléspectateur ne se rende pas compte de la «supercherie».

Une profession connue depuis 1900

On retrouve une trace de la profession dès le début des années 1900. Les premiers cascadeurs se sont produits sans réglementation et les performances étaient extrêmement dangereuses et nombreux sont ceux à y avoir laissé la vie. Les films de James Bond sont devenus célèbres pour leurs scènes d'ouverture jouées par des cascadeurs et ont largement contribué à l'exposition du métier. D'autres scènes mythiques sont rentrées dans l'histoire du cinéma telles que le saut du barrage dans « GoldenEye » ou la course de chars dans « Ben-Hur ». Aujourd'hui, les cascadeurs sont des professionnels certifiés, souscrivent à une assurance et disposent d'équipements de sécurité toujours plus performants pendant les tournages. Cependant, les cascadeurs accomplissent toujours des actes dangereux. L'ensemble de ces prérequis nécessite une excellente condition physique. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si les cascadeurs sont souvent d’anciens sportifs de haut niveau ou des personnes évoluant dans des métiers nécessitants des capacités physiques exceptionnelles. Il doit par ailleurs disposer d'un sens acéré de l'observation afin d'anticiper les risques et évaluer un potentiel danger. L'éventail du champ d'action est large : être en mesure d'effectuer du combat, simuler des chutes, côtoyer la pyrotechnie avec des corps qui prennent parfois feu entièrement, être à l'aise dans des milieux aquatiques ou encore équestres. Les cascades de films les plus courantes sont les chutes et les scènes de combat. Avoir une formation en arts martiaux est donc un atout supplémentaire.

En carton d'abord

À l'instar des acteurs, le cascadeur peut rester sur le plateau de tournage autant de temps que le reste de l'équipe. Seule une petite partie de ce temps impliquera le tournage à proprement parler, le reste de la journée sera occupé notamment par le maquillage, les costumes, l'échauffement, l'attente, les répétitions et les échanges avec l'équipe de réalisation.
Cependant, il existe une différence essentielle entre les cascadeurs et les acteurs : le visage d'un cascadeur ne doit pas être clairement visible sur le plan. C'est pourquoi un important de travail d'anticipation de prises de vue est opéré par les cascadeurs. L'intégralité des chorégraphies de combat ou des cascades est d'ailleurs toujours filmée en fonction de l'angle de la caméra. Le cascadeur cherche toujours à ce que l'action soit la plus payante et la plus visuelle par rapport à l'axe de la caméra.
Dans toutes les situations, le cascadeur doit respecter scrupuleusement le scénario. En amont des scènes, le travail préparatoire occupe une place importante afin de ne pas multiplier les prises et ainsi ralentir la progression du tournage. « Nous travaillons avec ce que l'on appelle des prévisualisations », explique Benjamin Milord, cascadeur et doublure de Joeystarr pour une série diffusée sur France Télévisions. Cette étape cruciale permet d'imaginer la scène désirée avec des décors tout en carton. « On enfile le costume de décorateur en créant cette mise en scène de façon réelle », poursuit-il. « Il reste essentiel à notre travail. Cette reproduction de la scène via ces décors constitue un outil d'anticipation pertinent pour l'ensemble de l'équipe de tournage. Avec ces prévisualisations grandeur nature, le réalisateur peut mieux lister ses besoins et se rendre compte du rendu final de telle ou telle scène. Ce que nous confirme, Vincent Bouillon, doublure de Keanu Reeves dans la saga américaine de John Wick : « Le métier a pris une certaine ampleur avec l'arrivée de plusieurs grandes écoles en France. On a donc un vivier important entre amateur, semi-professionnel et professionnel. »

Le doublage comme spécialité

Bien qu'ils ne reçoivent pas le même niveau de reconnaissance que les stars de cinéma avec lesquelles ils collaborent, les cascadeurs font un travail essentiel dans l'univers de la fiction. Travailler comme cascadeur peut être à la fois dangereux et gratifiant. Gratifiant pour ceux qui deviennent des doublures officielles de stars du grand écran. Ces cascadeurs ont les mêmes fonctions que le reste de l'équipe, mais ils servent spécifiquement de doubles aux acteurs d'un film. Les doublures sont souvent choisies en fonction d'une ressemblance avec l'acteur. Alors que de nombreux d'entre eux iront d'une production à l'autre, un double cascadeur peut rester avec une star de cinéma à laquelle il ressemble et la suivre tout tout au long de sa carrière. A savoir qu'une majorité des acteurs célèbres font appel à une doublure lors des cascades les plus dangereuses ou techniquement difficiles à réaliser.

 

Les effets spéciaux en appui

Avec l'utilisation massive des VFX (effets spéciaux), le métier de cascadeur a pris un virage à 180 degrés. De l'avis unanime des professionnels, ils ont permis de sécuriser davantage le métier et aussi de l'optimiser. Une sécurisation notamment pour les scènes à haut risque. Au lieu d'avoir des tirs à balles réelles ou de la fumée par exemple, ceux-ci sont ajoutés lors du travail de postproduction. Les effets spéciaux sont aussi un gain de temps, car par exemple, la mise en place d'une torche humaine prend un temps considérable et coûte une somme non négligeable. Une évolution au départ mal perçue par la profession, mais qui in fine a bien saisi la valeur ajoutée que constituent les VFX dans leur métier. En réalité, ce ne sont pas deux axes de travail différents, mais bien une seule et même synergie.

Une féminisation de la profession

Quant aux profils des stagiaires, il est lui aussi en constante évolution. Une féminisation de la profession tend à se confirmer. Alors qu'au départ l'industrie hollywoodienne devait grimer les hommes en femmes, il a fallu attendre le succès de la série télévisée « Wonder woman », dans les années 1970, pour considérer les femmes dans le milieu de la cascade. L'an passé, 30% de femmes ont participé à des formations pour devenir cascadeuses. Un chiffre en constante évolution qui signe l'intérêt grandissant dans cette spécialisation historiquement masculine. Il n'en reste pas moins que le cascadeur possède majoritairement le statut d'intermittent du spectacle, rémunéré au cachet. La moyenne d'une journée de prestation se négocierait autour de 600 euros par jour. Tout dépend de la nature des cascades, du temps passé sur le projet et d'autres paramètres pouvant entrer en jeu comme les qualifications du professionnel ou de sa renommée. Avec l'éventail de formations et d'écoles dans le domaine, la France constitue un pays référent sur la scène mondiale de la cascade. Selon les dernières estimations, sur le territoire français pas moins de 500 cascadeurs professionnels seraient recensés.

 
Vitalité du métier et évolution des effectifs de cascadeurs (source humanroads)

 


Objectif et Compétences Attestées

Objectif

ACQUÉRIR LES FONDAMENTAUX DE LA CASCADE PHYSIQUE POUR LE SPECTACLE ET LE CINÉMA

Compétences attestées

Le participant devra acquérir les compétences suivantes :

  • Maîtriser les fondamentaux des techniques de combats en arts martiaux
  • Maîtriser les fondamentaux des chutes, au sol, d'escaliers, de hauteurs
  • Maîtriser les fondamentaux des techniques d'action et de cascades
  • Connaître et respecter les règles de sécurité
  • Savoir utiliser les matériels de sécurité
  • Savoir gérer un casting
  • Savoir exécution des mouvements, en tenant compte des règles de sécurité, des axes de caméra, et de tous les obstacles naturels
  • Savoir Adopter la forme de corps et le jeu d’acteur du comédien à doubler

Informations Pédagogiques

Programme pédagogique de la formation cascade et mise en scène de cascades physiques.

 

La formation proposée permettra à tous les participant(e)s de connaître les bases des différents types de cascades et de savoir les adapter sans être réduits dans leur interprétation.
Recevoir un coup, se battre, tomber ou encore réagir à l’impact d'une balle demande une maîtrise parfaite de la technique, une parfaite coordination, gérer le timing et surtout savoir utiliser des protections spécifiques. Cette formation permettra à chacun de comprendre ce qu'il peut ou ne peut pas faire, et comment il doit le faire.
Le but est donc de permettre au stagiaire de comprendre où sont les attentes pour devenir cascadeur.
Avec un programme de formation sur mesure fourni par des enseignants professionnels, ce stage respecte le parfait équilibre entre théorie et pratique.

 

Programme en stages :
- Arts martiaux - Techniques de combat
- Chute au sol
- Acrobaties
- Manipulation d'armes (répliques d'armes) et tir
- Combats et cascades de combat
- Chute d’escaliers
- Chute de hauteur
- Matériel et sécurité (cours)
- Gestion d’un casting
- Techniques d'action et de cascades
- Scènes de film de différentes cascades. Toutes ces activités se feront dans le respect des règles de sécurité.
(Tapis de chute, protections (EPI) ou sol adapté si nécessaire...)
Mémoriser, répéter, exécuter, ajuster la chorégraphie de combat selon les consignes du chorégraphe de combat ou du coordinateur de cascades, dans la salle de répétition et dans l’environnement.
Exécution des mouvements, en tenant compte des règles de sécurité, des axes de caméra, et de tous les obstacles naturels et techniques présents sur la scène filmée.
- Adopter la forme de corps et le jeu d’acteur du comédien à doubler pour exécuter la cascade dans le respect de son langage corporel et de la chorégraphie.
- Reproduire la chorégraphie autant de fois qu’il est nécessaire selon les demandes du réalisateur ou du metteur en scène pour effectuer les différentes prises de vues.
- Réaliser des exercices de récupération physique (Retour au calme, étirements).
- Réparer, nettoyer, tester, entretenir, et reconditionner du matériel spécifique.

 

Planning d'une journée type de la formation cascade et mise en scène de cascades physiques.9h00 - 12h30 Alternance de théorie et de mise en pratique.
13h30 - 17h00 Alternance de théorie et de mise en pratique.


Informations Complémentaires

Méthode mobiliséede la formation cascade et mise en scène de cascades physiques.

Des séances techniques

La formation comportera des séances  de visionnage et d’analyse d’extraits de films (plusieurs genres seront abordés selon la nature des projets que portent les stagiaires).
Travail autour d'exercices de cascade (scénario, chorégraphie, axe de prise de vues, ...)
La réalisation d'une cascade retracera l'expérience acquise au cours de la formation.

Supports fournis aux stagiaires :

Gymnase

Salle avec système de sonorisation
:
Chaque stagiaire dispose d'une station avec les logiciels, et d'une connexion Internet ADSL permanente. La salle de formation est équipée en réseau avec un vidéoprojecteur, scanner et imprimante.

1 stagiaire par poste de travail
Évaluation pédagogique de la formation cascade et mise en scène de cascades physiques. : Évaluation permanente, exercices pratiques de réalisation.


Formateur

Ben Milord
Actor & stuntman

Depuis son plus jeune âge, il rêve de devenir cascadeur, pratiquant de divers arts martiaux et sports de combats, il s’oriente dès l’âge de 14 ans vers les Arts Martiaux Acrobatiques. Dans un premier temps, il forge son expérience en performant sur les scènes des quatres coins du monde (Hawaï, Gabon, Qatar, Liban, Autriche, Italie...) et dans un second temps au cinéma dans des productions nationales et internationales. Il s’attache à transmettre avec passion et pédagogie.

IMBD

Vincent Bouillon
Actor & stuntman


Passionné par les films d'action depuis mon plus jeune âge, j'étais naturellement attiré par les arts martiaux. À l'age de 6 ans, je les découvre avec le karaté et l'aïkido. Ils m'ont appris des valeurs essentielles, comme le respect et la maîtrise de soi.
À mes 10 ans, je commence les arts martiaux acrobatiques, un mélange entre arts martiaux, la gymnastique et la capoeira. C'est à travers la création de chorégraphies martiales que je m'épanouis. Mes professeurs qui avec le temps sont devenus mes amis, étaient cascadeurs. Grâce à eux, j'ai découvert cet univers et ils m'ont donnés l'opportunité de faire partie de leur groupe "Cascade Demo Team". J'ai eu la chance de parcourir le monde et de me produire sur les plus grandes scènes. Au fil des ans, j'ai découvert de nombreux arts plus enrichissant les uns que les autres.
Mon expérience et les films pour lesquels j'ai travaillé
IMBD