• Durée
    35 h (5 jours)
  • Coût
    2 400.00 € HT
    2 880.00 € TTC
  • Participants
    Nombre de participant
    6 par session maximum
    1 par session minimum
  • Financement
    Financement à 100% par l’Afdas pour les publics recevables. (Dans la limite des budgets disponibles).
  • Hébergement
    Hébergement possible chez Terkane. Prise en charge des frais d’hébergement et de transport par l’Afdas. (Dans la limite des budgets définis).
  • Handicap
    Référent handicap Terkane
    Contactez-nous pour être mis en relation avec notre référent handicap
  • Contactez-Nous
    · Par Tél : +33 (0) 6 77 99 35 65 (Patrick)

STAGE DE FORMATION AFDAS - "Réaliser son premier making of"

 
formation financée à 100%

 Réaliser un making of en tenant compte des choix artistique et du cahier des charge de la production .


Informations Générales

IDENTIFICATION DU STAGE : Réaliser son premier making of

Profil professionnel des stagiaires :
Opérateurs, réalisateurs et toutes personnes impliquées dans la communication ou l’audiovisuel.

Prérequis et expérience professionnelle des stagiaires :
L’utilisation régulière d’une caméra vidéo ou d’un boitier hybride est exigée.
les connaissances de base du montage sont un plus. 

Personne en situation de handicap :
Accessibilité (bâti) et type d'incapacité
Vous avez besoin d'aménagement ? Contactez-nous pour être mis en relation avec notre référent handicap.


Délais et traitement des dossiers :
En cas de financement par une OPCO (opérateur de compétences)
AFDAS
 : 4 semaines avant le début du stage pour les intermittents, auteurs...
Pour les autres OPCO (Atlas, Commerce, Mobilité, Santé, entreprise de proximité, construction...), les délais varient suivant leur organisation.
En cas de paiement personnel :
Aucun délai

Dates et durée :Durée du stage : 35 heures — 5 jours — Durée hebdomadaire : 35.0 heures

Interlocuteur à la disposition des stagiaires
Patrick Belz | 0494532283 | contact@terkane.com

Lieu : Saint Raphaël (Provence-Alpes-Côte d'Azur)


Objectif et Compétences Attestées

Objectif

Réaliser un making of en tenant compte des choix artistique et du cahier des charge de la production

Compétences attestées

Le participant devra acquérir les compétences suivantes :

  • Comprendre les enjeux d’une commande de making of
  • Maîtriser le fonctionnement de la chaîne de fabrication d’un making of
  • Savoir définir le rythme et l’esthétisme en tenant compte des souhaits du (de la) réalisateur(rice).
  • Savoir estimer, planifier et mobiliser les moyens humains et le matériel de prise de vues nécessaires, à la lecture du cahier des charges.
  • Développer et conceptualiser son projet de making of
  • Savoir préparer et effectuer les repérages
  • Savoir régler, accessoiriser et utiliser le matériel de prise de vues,
  • Savoir définir et exécuter le cadrage des plans en tenant compte des souhaits du (de la) réalisateur(rice), du temps imparti et des besoins du montage.
  • Savoir monter les plans comme définis dans le cahier des charge
  • Exporter et sauvegarder le film

CONTEXT

Le making-of : l'envers du décor comme outil de marketing
 
Découvrir ce qu'il se passe derrière les coulisses : tout le monde y songe secrètement. Avec le making-of, le public peut ainsi avoir l'impression de découvrir « de l'intérieur » un projet vidéo que ce soit un long-métrage, un spectacle… Mais comment réaliser un making-of ? Quel peut être sa portée ? Doit-il être spontané ou méthodiquement anticipé ?
 
Gage d'authenticité
 
Un making-of provient d'un anglicisme, composé de making (« réalisation, genèse ») et de of (« de »). Il évoque le documentaire relatant le tournage ou la production d'un film, d'un spectacle ou d'un événement. Ce genre audiovisuel peut aussi porter aussi le nom de « behind-the-scenes » dans les pays anglo-saxons. D'abord usité dans le monde cinématographique, le « making-of » s'est ensuite propagé dans l'univers de la musique, de la publicité, du sport, du monde de l'entreprise pour devenir aujourd'hui un outil de marketing largement plébiscité. Les vidéos des coulisses ont vocation à revenir sur les moments forts d’un événement afin de mettre en exergue le dynamisme ou faire un focus sur les personnages (compilation des oublis de texte, chutes, les prises de vue insolites...). Bref, il existe une multitude de façons de « montrer » l'envers du décor, cela reste un parti pris du réalisateur. Dans le monde du cinéma, il s'agit souvent d'apporter une touche d'humour pour que le public s'approprie davantage un film et noue une relation de proximité avec les acteurs.
 
Il existe d'ailleurs une fonction dédiée à ce format en tant que réalisateur de making-of. Ce dernier a pour mission de lire le scénario, choisir les jours de présence sur le plateau pour filmer les moments clés et/ou les plus visuels et réaliser des interviews à chaud entre deux prises ou alors de façon plus posée. Un travail d'anticipation qui s'apparente sensiblement aux tâches du réalisateur. Pour conserver toute sa spontanéité et son authenticité, un making-of doit avoir un point de vue indépendant et être extérieur à la production.
Certains making-of sont d'ailleurs des films sur le film lui-même. En atteste, ceux réalisés pour le compte du Seigneur des anneaux. Chaque volet de la trilogie est accompagné d’une abondance extraordinaire de documents qui en dévoilent la création sous toutes ses formes. Un monument du cinéma à l'image de la fiction elle-même. On y voit avec précision des centaines de personnes qui travaillent pendant des années avec une telle passion et implication. On ne peut qu’être saisi par l’ampleur du projet et par le rendu final.  On y apprend que le lieu de tournage est un site protégé et que les mottes d’herbe enlevées pour les besoins de la construction des décors ont été conservées dans des serres et replantées à la fin du tournage pour ne pas dénaturer l'environnement. Des scènes de bataille épiques et gigantesques doivent être tournées ? Il suffit de concevoir un logiciel révolutionnaire capable de générer des foules virtuelles où chaque individu a une action autonome. Et l’on pourrait continuer ainsi à citer tout ce que le film seul ne pourra jamais montrer. En outre, on assiste tout au long de ce documentaire à une aventure humaine indescriptible. Ce making-of est un exemple révélateur de la force d'un tel produit et vient aussi mettre en exergue tous les acteurs qui font vivre un film.
Cependant, du fait de son budget parfois conséquent, de moins en moins de réalisateurs octroient un financement au making-of. Un déclin que les professionnels de la réalisation de making-of ont constaté lors de l'écroulement de la chute des ventes de DVD.  Selon eux, le making-of revêt également une fonction patrimoniale et témoigne d'un état du cinéma, d'une façon de le faire, à une époque précise et s'en passer serait une erreur.
Auparavant, les jours de tournage pour le compte du making-of étaient quasiment calqués sur le calendrier de tournage. Aujourd'hui, les réalisateurs de making-of viennent shooter uniquement les jours où les scènes marquantes du film sont capturées. Mais l'embellie existe pourtant. L'utilisation massive des plates-formes vidéo a contribué à raviver la flamme. Et le making-of gagne à nouveau du terrain et parvient même à tisser sa toile dans des domaines  insoupçonnés.
 
Un produit devenu viral  
 
Réservé au monde de la fonction, le making-of a su au fil du temps s'imposer au sein de différents univers pour devenir un excellent produit de communication dans le monde de l'entreprise ou de l'événementiel. Si une entreprise désire partager ses valeurs, ce format est parfaitement approprié. À la limite du documentaire, il renforce l’exposition d’une marque en introduisant des notions de proximité, de complicité et de partage qui sont à même de véhiculer une bonne image d’une entreprise, d’un produit, voire d’un individu. En décrivant comment un film ou une opération publicitaire a été produit(e), le making-of invite à découvrir des facettes confidentielles. Il donne à tout un chacun la sensation d’avoir participé. Cette proximité qu'il suscite s’inscrit parfaitement dans le cadre des campagnes de marketing viral ou de communication.
 
Selon le célèbre magazine Forbes, nous sommes programmés pour réagir favorablement à une histoire captivante. Et le making-of constitue un moyen efficace de raconter une histoire captivante. Il permet de tisser des liens personnels, de capter l'attention des gens et d'inscrire certaines informations souhaitées dans la mémoire du public. Ce phénomène explique pourquoi de plus en plus de marques se tournent vers ce type de produit audiovisuel pour renforcer leur notoriété et conquérir des parts supplémentaires de marché. Une enquête réalisée par Livestream en collaboration avec le New York Magazine a conclu que 87 % des personnes regarderont une vidéo si elle inclut des séquences en « backstage ». Le contenu en coulisses aide à se connecter avec son public d'une manière qui n'est pas possible avec la traditionnelle vidéo scénarisée. Partager régulièrement avec ce procédé contribue à humaniser une marque, la rendre vivante ou accessible. Cela montre également que derrière un produit ou une enseigne se trouve des personnes qui agissent, vivent et qu'une structure n’est pas statique. Souvent, les consommateurs sont complètement détachés du processus de création d’un produit ou d’un service et ne découvrent que le produit final. Les réseaux sociaux au travers de «reels» ont également contribué à l'apogée de ce genre vidéo. Par exemple, pénétrer dans les coulisses des défilés de mode est désormais monnaie courante : au cœur des ateliers de couture, caméra embarquée dans l’antichambre du podium, ... D'autres se focalisent sur des interviews intimistes où chacun y va de sa petite confidence. Le  making-of met en valeur la direction, l'équipe, la culture ou le fonctionnement quotidien d'une organisation. Bref, une multitude d'images inédites qui font du making-of, une valeur ajoutée incontestée pour fidéliser.
 
 
Un format rapidement identifiable
 
En répondant à des codes communs, le making-of est un format aisément identifiable après quelques secondes. Voici quelques pistes de réalisation pour mener à bien ce type de projet audiovisuel :
 
- Identité sonore : un making-of sans identité sonore paraîtrait bien fade. Penser à utiliser une musique de fond sous licence ou se fournir auprès de sites qui vendent de la musique libre de droits à des prix abordables est un prérequis. La chanson choisie est très importante, car elle donne le ton de la vidéo. Autre alternative : l'utilisation d'une voix off est parfois choisie en alternance avec de la musique.
 
- Inclure des photographies : outre la vidéo, la photo représente un moyen supplémentaire de valoriser les coulisses. Elles arrivent généralement en fin de vidéo et peuvent être prises avec des smartphones par les protagonistes eux-mêmes d'un événement ou d'un film. Cela offre une opportunité supplémentaire d'impliquer le public.
- Pluralité des séquences : Plus il y a de séquences, mieux c'est. Toutes les étapes doivent être filmées afin d'obtenir une variété de clips. Du plan serré au plan large, multipliez les prises de vue, permettront in fine un montage facilité. Les séquences empreintes d'émotion rendent un making-of davantage crédible.
- Time-lapse : Le time-lapse est un excellent outil. Il est de plus en plus utilisé notamment sur les réseaux sociaux dont les formats sont toujours plus courts. Ils permettent de transmettre un maximum d'informations en un minimum de temps. 
 
Une fois l'ensemble des rushs, des séquences enregistrées, il faut entamer le montage. La durée idéale étant comprise entre une et quatre minutes. Lorsque le projet le justifie, la vidéo peut durer plus longtemps. L'ajout de sous-titres peut également être une option envisageable lors du partage de la vidéo sur les réseaux sociaux. Quand on sait que beaucoup d'utilisateurs regardent leurs vidéos sans le son, le making-of sous-titré permet alors de toucher un auditoire toujours plus large.
 


Informations Pédagogiques

Réaliser son premier making of :

DÉROULEMENT DE LA FORMATION

Le stage se déroulera sur 5 jours. Après une découverte théorique, les stagiaires apprendront à préparer, tourner et monter un making of. À l’issue du stage ils auront réalisé leur premier making of.

JOUR 1 : Connaissances générales et réflexion sur le making of
Pourquoi se former à l’exercice du making of ?
Histoire du making of
Présentation de plusieurs making of célèbres, déconstruction, analyse et discussion.
L’importance de la musique dans un making of
Comprendre les avantages et connaître les principales utilisations du making of
Connaître l’équipement de base pour tourner son making of
Choisir son équipe en fonction des besoins de production et du budget
Les principales erreurs à ne pas commettre
Découverte du sujet et conceptualisation
Réflexions et choix artistiques

JOUR 2 Préparation d’un tournage
Repérer les lieux (lumière, son, difficultés potentielles)
Scénarisation et réaliser un découpage technique
Préparer le matériel de tournage et régler les paramètres de tournage (espace colorimétrique, résolution, vitesse…)
Test matériel et acessoirisation
Définir le rôle de chacun dans l’équipe

JOUR 3 Tournage et derushage
Captation des prises de vues en fonction du choix narratif et artistique
Rappel et approfondissement des différentes prises de vues (ralenti, axes, valeurs de cadre, mouvements, lumière)
Gestion et optimisation de l’espace de stockage
Les avantages et faiblesses d’un excès de prises de vues
Visionnage et analyse des images tournées
Tri et sélection des plans à garder
Classification des plans par thème

JOUR 4 Montage (Davinci Resolve)
Importation des médias (plans, sons, photos, logo…)
Choix de la musique
Montage et aspect technique (transitions, accélérés, ralentis, effets sonores)

JOUR 5 Montage, visionnage et analyse
Poursuite et fin du montage
Export et formats d’exports
Visionnage des making of réalisés et analyse
Defriefing de la formation

DÉROULEMENT DE LA FORMATION PRATIQUE

(1) EXERCICES DE TOURNAGE
- Installation, acessoirisation et réglage des cameras pour un sujet donné (les valeurs de plans, vitesse, espace colorimétrique, résolution... ),
- Maniement des systèmes de stabilisation, grue de 3 mètres, Slider,

(2) TOURNAGE D’UN SUJET EN CONDITIONS RÉELLES
- Conception et réalisation en amont
- Découpage technique
- Préparation du matériel
- Tournage

(3) POST-PRODUCTION
Transfert des médias et sauvegardes. 
Dérushage et premier montage (bout à bout).

 

 


INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Méthode mobilisée de la formation "Réaliser son premier making of"

Des séances techniques

La formation comportera des séances  de visionnage et d’analyse d’extraits de films (plusieurs genres seront abordés selon la nature des projets que portent les stagiaires).
Travail autour d'exercices de production (scénario, prise de vues, montage...)
La réalisation d'un sujet  audiovisuel retracera l'expérience acquise au cours de la formation.

Matériel de prise de vue :
Canon R5 et R5C ...
Objectif Canon RF 15-35, 24-70, 24-105, 70-200, 100-500, Macro 100
Moniteur Atomos Ninja V
Drone FPV

Matériel son :
Micro canon schoeps mini cmit, micro cravate avec capsule Sanken, Tentacle , enregistreur Soundevice

Machinerie :
Slider 1 mètre + tête fluide - DJI Ronin M, Letus Helix - Jimmy Jib 3 mètres

Salle avec système de sonorisation :
Chaque stagiaire dispose d'une station avec les logiciels, et d'une connexion Internet ADSL permanente. La salle de formation est équipée en réseau avec un vidéoprojecteur, scanner et imprimante.


1 stagiaire par poste de travail
Évaluation pédagogique de la formation "Réaliser son premier making of" :

Évaluation continue tout le long de la formation.

Planning d'une journée type9h00 - 12h30 Alternance de théorie et de mise en pratique.
13h30 - 17h00 Alternance de théorie et de mise en pratique.


Formateur

Sam Hemmo
Opérateur, Réalisateur

Après l’acquisition en 2009 de son diplôme supérieur de réalisation audiovisuelle préparé à l’école Studio M de Montpellier, Samuel exerce dans de multiples domaines, publicité (agences immobilières, hôtels…) reportage (laboratoires pharmaceutiques, évènementiels sportifs …), making of (Visual Séquence, Contour Paris…) télévision (chaine internationale saoudienne pour le G20), opérateur drone FPV (BTP, pharmacies, reportage en mer, …).
Il transmet ses compétences et son expérience chez Terkane depuis 2019 en réalisant les making of des formations (https://www.terkane.com/blog) et des productions Terkane - Chapada de Diamantina au Brésil...