Marché de l'audiovisuel Cartographie des métiers de l'audiovisuel

CARTOGRAPHIE DES METIERS DE L’AUDIOVISUEL

ETUDE POUR LA REALISATION DE 25 REFERENTIELS DE COMPETENCES

Rapport final – version du 09/07/2018

Consultantes : Chantal Boulin, Chloé Dubois et Marine Ballarin

  1. Contexte

  2. Objet de l’étude

  3. Méthodologie

  4. Les 11 familles de métiers

  5. Les 25 référentiels de compétences

I. Contexte

La CPNEF de l’audiovisuel a entrepris, en 2015, de se doter d’une cartographie des métiers, afin de pouvoir mieux présenter les métiers et les mobilités possibles entre les différents secteurs d’activités.

La cartographie des métiers est constituée de 11 familles de métiers qui présentent la diversité des métiers de l’audiovisuel. Elle n’a cependant pas vocation à recenser l’intégralité des métiers exercés dans l’audiovisuel.

La cartographie des métiers souhaite offrir une vue générale sur les métiers et pour certains d’entre eux une présentation détaillée (référentiel de compétences) et de façon encore plus détaillée et contextualisée une fiche emploi repère.

La cartographie se veut également un outil pour montrer les passerelles possibles entre les métiers, pour identifier les compétences manquantes qui pourraient être acquises par de la formation.

Il est prévu trois niveaux dans la cartographie :

Le niveau FAMILLE DE METIERS regroupe des métiers aux points communs ou aux techniques communes. Chaque famille de métiers est présentée par une courte définition.

Le niveau METIER présente des situations professionnelles identiques ou similaires. Chaque métier est décrit par un référentiel de compétences.

Le niveau EMPLOI REPERE donne une description précise des activités dans un environnement professionnel donné. Les fiches descriptives des emplois repères correspondent aux actuelles fiches métiers, qui ont été mises à jour en 2015.

 

II. Objet de l’étude

L’objectif de cette étude de constituer pour chaque métier un référentiel de compétences transversales et de compétences spécifiques.

Les compétences sont formalisées selon la logique de la Commission nationale de la certification professionnelle (CNCP) .

Elles sont libellées de manière homogène quels que soient les métiers afin d’identifier les passerelles possibles entre les métiers. L’ensemble des compétences rédigées constitue un dictionnaire des compétences de l’audiovisuel.

III. Méthodologie

Cette étude a été confiée au cabinet Co&Sens qui a travaillé avec la CPNEF de l’audiovisuel d’avril 2017 à juillet 2018.
Les consultantes se sont appuyées sur les ressources existantes, qu’elles soient textuelles ou video et ont menés une quarantaine d’entretiens avec des professionnels.

IV. Les 11 familles de métiers

ECRITURE ET CONCEPTION DE PROJETS AUDIOVISUELS

Cette famille regroupe les métiers de l’écriture et de la conception de projets audiovisuels que ce soit pour une diffusion cinéma, télédiffusion ou pour le web et ses plateformes.
Scénariste
Réalisateur
Storyboardeur
Conseiller de programmes Assistant à la réalisation Scripte fiction
Scripte d’édition

INFORMATION, ANTENNE, DOCUMENTATION MULTIMEDIA

Cette famille regroupe les métiers du journalisme, de l’animation d’antenne et de la préparation documentaire.
Journaliste
Animateur d’antenne
Documentaliste

GRAPHISME, EFFETS VISUELS NUMERIQUES

Cette famille regroupe les métiers des trucages de l’image, de la création graphique et de l’image animée.

Animateur 2D/3D
Responsable des effets visuels numérique

Voir compétence dans le glossaire CNCP : http://www.cncp.gouv.fr/glossaire

EXPLOITATION ET MAINTENANCE DES RÉSEAUX ET DES RÉGIES AUDIOVISUELS

Cette famille regroupe les métiers de l’informatique audiovisuelle pour les réseaux et les régies

Responsable d’exploitation

IMAGE

Cette famille regroupe les métiers de la prise de vues, du montage et du traitement de l’image

Responsable de prise de vues Machiniste de prises de vues Monteur
Restaurateur numérique image

SON

Cette famille regroupe les métiers de la prise de son, du mixage et du traitement du son

Responsable de prise de son Monteur son

INTERPRÉTATION ET GESTION DE LA DISTRIBUTION ARTISTIQUE

Cette famille regroupe les métiers de l’interprétation et de la gestion de la distribution artistique

COSTUME, MAQUILLAGE, COIFFURE

Cette famille regroupe les métiers liés au costume, au maquillage et à la coiffure

Maquilleur

DÉCOR, CONSTRUCTION, PLATEAU

Cette famille regroupe les métiers liés aux décors et accessoires, aux lumières, au plateau de tournage et aux trucages physiques
Décorateur

GESTION DE PRODUCTION AUDIOVISUELLE ET TRANSMEDIA

Cette famille regroupe les métiers liés à l’organisation administrative, financière et logistique, à la coordination de la fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel.
Responsable de production
Responsable de postproduction

Régisseur général Développeur de formats

FONCTIONS SUPPORTS

Cette famille regroupe les métiers non spécifiques à l’audiovisuel, qui interviennent régulièrement dans tous les processus de production de contenus audiovisuels et de fabrication de l’information et leur diffusion sur tous les supports radio, télé, web et plateformes.

V. Les 25 référentiels de compétences

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SCÉNARISTE

L’intitulé de ce référentiel a été choisi pour recouvrir l’ensemble des emplois-repères cités au paragraphe 1 et des fonctions identifiées dans les conventions collectives de l’audiovisuel. Ce référentiel englobe toutes les compétences utiles au métier. Selon la complexité et l’environnement du poste, tout ou partie des activités listées ci-dessous peut être réalisé, tout ou partie des compétences listées ci-dessous peut être nécessaire.

1 – Emplois repères concernés par le référentiel de compétences

• Scénariste

2 – Missions
Le·la scénariste écrit ou coécrit des textes pour le tournage de fictions ou documentaires audiovisuels à partir d’une idée qu’il·elle a pu initier ou qui lui a été proposée par un·e réalisateur·rice ou un·e producteur·rice.
Il·elle transforme cette idée en sujet, puis rédige ou corédige successivement différents textes dont la forme est normalisée pour obtenir le scénario dialogué définitif, pendant la phase de développement de la fiction ou du documentaire. Il peut adapter le scénario pendant les phases de production (préparation, voire de tournage).

3 – Activités

L’élaboration d’un sujet consiste à rechercher et analyser des documentations, mener des entretiens et des observations en lien avec l’idée, puis à déterminer l’angle du sujet.
La rédaction2 consiste à écrire la note d’intention, le pitch, le synopsis, le traitement, le séquencier et enfin la continuité dialoguée. Pour les séries, la bible et les arches narratives se rajoutent entre le synopsis et le traitement.

4 – Compétences ou Principales compétences requises

Compétences spécifiques à l’audiovisuel
Elaborer le concept d’un film et/ou d’un programme audiovisuel en anticipant les contraintes de production
Dégager une thématique et déterminer l’univers du sujet
Rechercher et analyser des informations pour alimenter la construction d’un sujet
Imaginer un projet en langage visuel et sonore
Respecter une forme normalisée de texte
Ecrire un scénario original et respectant les attentes et contraintes de la production (producteur, chaîne, distributeur, CNC...) Construire une intrigue et la développer, notamment en rédigeant des dialogues
Proposer, argumenter et faire évoluer ses choix en dialoguant avec d’autres professionnels
Promouvoir un scénario original auprès de producteurs et/ou de réalisateurs
Maîtriser le fonctionnement de la chaîne de fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel
Nommer et décrire les métiers de la fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel et leurs interactions avec son métier Mener une veille sur les films et les programmes audiovisuels existants du marché

Compétences transversales/transverses
Créer et entretenir des relations avec un réseau de professionnel·le·s
Collaborer avec les professionnel·le·s de son équipe et des autres corps de métier présents

5 – Formations de référence et accès au métier

Le cursus principal - département scénario de la FEMIS, Ecole nationale supérieure des métiers de l'image et du son, et la certification professionnelle Scénariste du Conservatoire Européen d'Ecriture Audiovisuelle (CEEA) préparent au métier de scénariste.
D’autres certifications professionnelles et formations permettent aussi d’accéder au métier de scénariste. On pourra consulter le répertoire des formations disponibles pour ce métier à l’adresse http://www.cpnef-av.fr/formations/.

Le·la scénariste pourra également développer ses compétences au travers d’actions de formation professionnelle ciblées, spécifiques à l’audiovisuel ou transversales.

6 – Évolutions du métier
La réduction des délais de mise en production des séries et des téléfilms a pour conséquence de diminuer le temps consacré à l’écriture des scénarios, ce qui demande aux scénaristes une organisation très rigoureuse pour respecter les plannings d’écriture, voire une organisation des scénaristes en pool / en atelier.

Dans ce contexte une nouvelle fonction apparaît : le·la showrunner·euse. Son rôle est à la fois celui d'un·e scénariste, garant de la valeur artistique de la série, mais aussi celui de chef·fe d’orchestre qui supervise le processus de production, de la salle d'écriture au plateau de tournage, jusqu'au montage final si nécessaire.

De plus en plus de fictions et de documentaires audiovisuels utilisent des procédés d’animation et d’effets visuels. Les scénaristes doivent ainsi être en veille sur ces procédés et leur coût pour les intégrer dans leurs scénarios.

Des opportunités supplémentaires apparaissent pour les scénaristes : l’apparition des plateformes web, le développement des webséries et des formats-courts.

7 – Liste des fiches métiers repère disponibles

• Production cinéma et audiovisuelle / Scénariste TV

 

  • 2 La rédaction de la note d’intention consiste à argumenter le projet.

  • La rédaction du pitch consiste à présenter succinctement le concept et la nature du projet.

  • La rédaction du synopsis consiste à décrire les éléments principaux relatifs aux personnages, à l’histoire et aux temps forts du film et/ou du programme audiovisuel.

  • La rédaction de la bible pour les séries consiste à écrire un document de promotion qui décrit le projet dramatique et notamment les

    prémisses des personnages principaux, leurs éventuelles évolutions dans la saison et des exemples-types d’intrigues.

  • La rédaction des arches narratives pour les séries consiste à présenter la progression de l’intrigue d’une saison, le parcours des personnages principaux et l’évolution de leurs relations.

  • La rédaction du traitement (synopsis détaillé) consiste à décrire l’histoire et la narration de manière linéaire et détaillée, avant son découpage en séquences.

  • La rédaction du séquencier consiste en un enchaînement ordonné des séquences qui composent le scénario sous forme d’un résumé sans dialogue, formant la construction dramatique de l’histoire.

  • Enfin la rédaction de la continuité dialoguée, appelée aussi scénario dialogué, consiste à présenter l’histoire en une suite ordonnée de scènes numérotées et dialoguées, formant le scénario complet. Il existe très souvent plusieurs versions de cette continuité.

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RÉALISATEUR·RICE

L’intitulé de ce référentiel a été choisi pour recouvrir l’ensemble des emplois-repères cités au paragraphe 1 et des fonctions identifiées dans les conventions collectives de l’audiovisuel. Ce référentiel englobe toutes les compétences utiles au métier. Selon la complexité et l’environnement du poste, tout ou partie des activités listées ci-dessous peut être réalisé, tout ou partie des compétences listées ci-dessous peut être nécessaire.

1 – Emplois repères concernés par le référentiel de compétences

• Réalisateur·rice

2 – Missions

Le·la réalisateur·rice donne sa forme à un film et/ou à un programme audiovisuel. Il·elle intervient en phase de préparation, il·elle dirige le tournage et il·elle oriente les choix de montage et de mixage en phase de post-production.

3 – Activités

La phase de préparation consiste à finaliser ou adapter le scénario ou le conducteur d’émission.
La phase de tournage consiste à déterminer et choisir la mise en scène, diriger les acteurs et les activités de l’équipe artistique et technique. La phase de postproduction consiste à diriger le montage et le mixage du film et/ou du programme audiovisuel.

4 – Compétences ou Principales compétences requises

Compétences spécifiques à l’audiovisuel
Maîtriser le fonctionnement de la chaîne de fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel
Nommer et décrire les métiers de la fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel et leurs interactions avec son métier
Etudier la commande du film et/ou du programme audiovisuel en analysant son contexte, ses enjeux
Adapter un scénario en imaginant un univers visuel et sonore
Adapter un conducteur d’émission en fonction de la ligne éditoriale et des aléas
Rechercher et analyser une documentation en relation avec le film et/ou le programme audiovisuel
Concevoir le découpage des séquences du film et/ou du programme audiovisuel en plans en indiquant tous les détails concernant les axes de prise de vues, le cadrage, les mouvements de caméra et les lumières
Choisir les acteurs en cohérence avec l’univers du film
Diriger les acteurs en assurant la cohérence de leur jeu avec l’intention du film et/ou du programme audiovisuel
Identifier le potentiel des moyens techniques de tournage
Concevoir, élaborer et valider chaque étape de la fabrication en fonction des exigences artistiques, techniques et budgétaires
Transmettre ses intentions et sa vision du film et/ou du programme audiovisuel à son équipe
Valider les propositions techniques et artistiques de son équipe
Exprimer ses intentions et valider la structure du montage et du mixage pour donner la cohérence, le rythme et l’identité sonore du film et/ou du programme audiovisuel
Assurer la cohérence de la réalisation, de l’écriture au montage final
Communiquer auprès des professionnels de l’audiovisuel, des médias et du public pour promouvoir un film et/ou un programme audiovisuel
Mener une veille artistique, technique, sociale, politique en lien avec les programmes audiovisuels à développer

Compétences transversales/transverses
Proposer, argumenter et soutenir un projet
Conduire des projets impliquant plusieurs acteurs et la gestion de priorités
Créer et entretenir des relations avec un réseau de professionnel·le·s
Proposer, choisir ou valider la constitution de son équipe
Animer et coordonner une équipe sur la durée d’un projet, notamment en veillant à la qualité de vie au travail

5 – Formations de référence et accès au métier

Le cursus principal - département réalisation de la FEMIS, Ecole nationale supérieure des métiers de l'image et du son, prépare au métier de réalisateur·rice.
D’autres certifications professionnelles et formations permettent aussi d’accéder au métier de réalisateur·rice. On pourra consulter le répertoire des formations disponibles pour ce métier à l’adresse http://www.cpnef-av.fr/formations/.

Cependant, pour accéder au métier de réalisateur·rice, les détenteurs de ces certifications devront généralement acquérir une expérience professionnelle dans d’autres métiers de l’audiovisuel.
Le·la réalisateur·rice pourra également développer ses compétences au travers d’actions de formation professionnelle ciblées, spécifiques à l’audiovisuel ou transversales.

6 – Évolutions du métier

De nouveaux secteurs s’ouvrent aux réalisateur·rice·s, en particulier celui d’Internet et des réseaux de téléphonie mobile. Certain·e·s réalisateur·rice s expérimentent déjà la mise en ligne de programmes courts sur ces canaux (courts-métrages, sketches, épisodes de séries télévisées, etc.) pour s’offrir de nouvelles opportunités. Les évolutions technologiques et la baisse du prix du matériel sont des facteurs du développement de ces programmes courts.

7 – Liste des fiches métiers repère disponibles

• Production cinéma et audiovisuelle / Réalisateur (animation)

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STORYBOARDEUR·EUSE

L’intitulé de ce référentiel a été choisi pour recouvrir l’ensemble des emplois-repères cités au paragraphe 1 et des fonctions identifiées dans les conventions collectives de l’audiovisuel. Ce référentiel englobe toutes les compétences utiles au métier. Selon la complexité et l’environnement du poste, tout ou partie des activités listées ci-dessous peut être réalisé, tout ou partie des compétences listées ci-dessous peut être nécessaire.

1 – Emplois repères concernés par le référentiel de compétences

• Assistant·e storyboardeur·euse • Storyboardeur·euse
• Chef·fe storyboardeur·euse

2 – Missions3

Le·la storyboardeur·euse réalise le storyboard du film, c’est-à-dire prépare et met en forme la transcription visuelle du scénario, appelée aussi mise en scène dessinée.

3 – Activités

La préparation consiste à lire et analyser le scénario, à rencontrer le·la réalisateur·rice ou le·la commanditaire·rice pour traduire ses intentions. La transcription visuelle consiste à :

  • diviser le scénario en séquences, puis en autant de plans que nécessaire pour la fabrication du film et à définir le découpage et la durée de ces séquences et plans,

  • accompagner chaque plan dessiné de dialogues et informations sur la mise en scène et la bande sonore4 .

4 – Compétences ou Principales compétences requises

Compétences spécifiques à l’audiovisuel
Traduire le scénario et les intentions du·de la réalisateur·rice en dessins, en mouvements de caméra, en rythme, en intentions de jeu et de mise en scène
Concevoir des solutions avec le·la réalisateur·rice pour respecter le cahier des charges de production, l’unité du film et sa cohérence artistique Appliquer les consignes du cahier des charges de production afin de respecter le budget et le planning du film
Utiliser des logiciels de storyboard et suivre l’évolution de ces outils
Faire ressortir dans ses dessins les expressions, attitudes, psychologie des personnages définies préalablement dans le scénario pour préparer le travail des animateurs 2D/3D et/ou le tournage
Définir les mouvements, les décors, les accessoires, les effets spéciaux d’un plan
Exécuter la mise au net des vignettes du storyboard dans le respect des modèles (dessins de référence transmis dans le cahier des charges) Réaliser l’animatique d’un projet de film
Maîtriser le fonctionnement de la chaîne de fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel
Nommer et décrire les métiers de la fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel et leurs interactions avec son métier
Mener une veille sur les évolutions des techniques d’animation

Compétences transversales/transverses
Créer et entretenir des relations avec un réseau de professionnel·le·s
Animer et coordonner une équipe sur la durée d’un projet, notamment en veillant à la qualité de vie au travail

5 – Formations de référence et accès au métier

Le diplôme national des métiers d'art et du design (DN MADE) - mention animation, de niveau Bac+3, prépare au métier de storyboardeur. Il peut être complété par une formation à la réalisation.
D’autres certifications professionnelles et formations permettent aussi d’accéder au métier de storyboardeur·euse. On pourra consulter le répertoire des formations disponibles pour ce métier à l’adresse http://www.cpnef-av.fr/formations/.

Le·la storyboardeur·euse pourra également développer ses compétences au travers d’actions de formation professionnelle ciblées, spécifiques à l’audiovisuel ou transversales.

6 – Évolutions du métier

Les logiciels dédiés au storyboard demandent de plus en plus de pratique du dessin avec une souris et/ou un stylet, tandis que la maîtrise du dessin à la main peut être moins experte qu’auparavant.

7 – Liste des fiches métiers repère disponibles

• Production cinéma et audiovisuelle / Storyboarder

3 Le storyboard, appelé aussi mise en scène dessinée, est la première étape de mise en images du scénario, à partir du script, des éléments graphiques (décors, personnages...), des intentions du·de la réalisateur·rice et du cahier des charges de production.
4 Description de l’action, indication du jeu des personnages, position des décors et des personnages, mouvements de caméra et numérotation des plans, cadrage, sons, effets spéciaux, orientation de la caméra...

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CONSEILLER·ÈRE DE PROGRAMMES

L’intitulé de ce référentiel a été choisi pour recouvrir l’ensemble des emplois-repères cités au paragraphe 1 et des fonctions identifiées dans les conventions collectives de l’audiovisuel. Ce référentiel englobe toutes les compétences utiles au métier. Selon la complexité et l’environnement du poste, tout ou partie des activités listées ci-dessous peut être réalisé, tout ou partie des compétences listées ci-dessous peut être nécessaire.

1 – Emplois repères concernés par le référentiel de compétences

• Conseiller·ère de programmes
• Chargé·e de programmes
• Responsable d’unités de programmes

2 – Missions
Le·la conseiller·ère de programmes exerce dans une chaîne de télévision, de radio ou de web.
En phase de développement, le·la conseiller·ère de programmes initie des projets de programmes audiovisuels à acheter ou à produire. En phase de production, il·elle supervise la production de programmes audiovisuels que la chaîne a décidé de produire.

3 – Activités

L’initiation de programmes audiovisuels consiste à décliner la ligne éditoriale d’une chaîne, à sélectionner des projets de programmes audiovisuels et à établir un cahier des charges éditorial.
La supervision de la production consiste à lancer un appel à projet, à dépouiller et sélectionner des offres et à les adapter à la ligne éditoriale et à suivre la production du programme audiovisuel.

4 – Compétences ou Principales compétences requises

Compétences spécifiques à l’audiovisuel
Maîtriser le fonctionnement de la chaîne de fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel
Nommer et décrire les métiers de la fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel et leurs interactions avec son métier
Mener une veille éditoriale sur la production nationale et internationale de films et de programmes audiovisuels sur l’ensemble des médias Formuler des conseils sur l’élaboration d’une grille de programmes en s’appuyant notamment sur sa veille éditoriale et sur l’analyse des audiences Elaborer un concept de programme audiovisuel
Expliquer et décrire la ligne éditoriale d’un média
Veiller au respect de l’application des législations relatives à la propriété littéraire et artistique
Analyser des projets et des programmes audiovisuels
Proposer et/ou sélectionner des projets et des programmes audiovisuels en accord avec une ligne éditoriale
Négocier l’acquisition de programmes audiovisuels, en vérifiant leur cohérence avec la déclinaison de la ligne éditoriale d’une chaîne
Rédiger un cahier des charges d’un programme audiovisuel pour un appel à projets
Evaluer la qualité du contenu et la faisabilité financière d’un projet de programme audiovisuel
Adapter les contenus d’une proposition de programmes avec les producteur·rice·s, les auteur·e·s et/ou la direction des programmes pour en assurer la cohérence avec la ligne éditoriale de la chaîne
Adapter un programme international ou décliner un format5 avec un·e producteur·rice, un·e auteur·e, un·e scénariste et/ou la direction des programmes en assurant la cohérence avec la ligne éditoriale de la chaîne
Superviser le suivi de fabrication d’un programme audiovisuel jusqu’à sa diffusion
Orienter les choix de promotion en analysant les campagnes de promotion des programmes audiovisuels

Compétences transversales/transverses
Créer et entretenir des relations avec un réseau de professionnel·le·s
Proposer, argumenter et soutenir un projet
Conduire des projets impliquant plusieurs acteurs et la gestion de priorités
Analyser et suivre le budget d’un projet
Pratiquer une ou plusieurs langues étrangères
Animer et coordonner une équipe sur la durée d’un projet, notamment en veillant à la qualité de vie au travail

5 – Formations de référence et accès au métier

Les diplômes d'enseignement supérieur de niveau Bac+3 ou Bac+5 en marketing, communication ou gestion et en audiovisuel peuvent préparer au métier de conseiller·ère de programmes.
On pourra consulter le répertoire des formations disponibles pour ce métier à l’adresse http://www.cpnef-av.fr/formations/.
Le·la conseiller·ère de programmes pourra également développer ses compétences au travers d’actions de formation professionnelle ciblées, spécifiques à l’audiovisuel ou transversales.

6 – Évolutions du métier

Sans objet

7 – Liste des fiches métiers repère disponibles

• Diffusion TV / Conseiller de programmes

5 5 Un format audiovisuel est un programme télévisuel reproductible et adaptable à des contextes culturels et nationaux différents. Il s’incarne dans une bible qui contient « l’idée, le titre, la configuration d’un programme de télévision, la structure et l’enchaînement de l’émission ou des émissions qui composeront alors une série télévisuelle, soit la composition précise de l’œuvre future, les idées ayant été organisées, agencées et les sujets précisément définis. » (selon un jugement du Tribunal de grande instance de Paris rendu le 3 janvier 2006).

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ASSISTANT·E A LA RÉALISATION

L’intitulé de ce référentiel a été choisi pour recouvrir l’ensemble des emplois-repères cités au paragraphe 1 et des fonctions identifiées dans les conventions collectives de l’audiovisuel. Ce référentiel englobe toutes les compétences utiles au métier. Selon la complexité et l’environnement du poste, tout ou partie des activités listées ci-dessous peut être réalisé, tout ou partie des compétences listées ci-dessous peut être nécessaire.

1 – Emplois repères concernés par le référentiel de compétences

• Assistant·e réalisateur·rice adjoint·e
• Assistant·e réalisateur·rice
• Conseiller·ère technique à la réalisation

2 – Missions

L’assistant·e à la réalisation est le·la premier·ère collaborateur·rice du·de la réalisateur·trice, il·elle est en charge de l’ensemble de la planification du tournage d’un film ou d’un programme audiovisuel et veille à son bon déroulement, étape par étape.
Pendant la phase de préparation, l’assistant·e à la réalisation effectue le dépouillement du projet de production ou du scénario, rédige les fiches techniques et élabore le plan de travail du tournage en lien avec le·a responsable de production.

Pendant le tournage, il·elle ajuste le plan de travail, organise la mise en scène, établit la feuille de service, encadre et supervise le recrutement des figurant·e·s le cas échéant.

3 – Activités

Le dépouillement consiste à procéder à différentes lectures du projet de production ou du scénario, à l’analyser et à lister les éléments nécessaires à la réalisation du film ou du programme audiovisuel (acteurs et figurants, décors, accessoires, costumes et maquillage, effets spéciaux...).
La rédaction des fiches techniques consiste à renseigner pour chaque séquence toutes les indications techniques sur les personnages, le lieu, les décors, l’image... nécessaires au plan de travail.

L’élaboration du plan de travail du tournage consiste à organiser les journées de tournage en répartissant les moyens financiers définis et les moyens matériels et humains prévus pour le tournage.
L’organisation de la mise en scène consiste à dérouler le plan de travail.
L’établissement de la feuille de service consiste à détailler l’organisation du lendemain à destination de l’ensemble des équipes de tournage.

4 – Compétences ou Principales compétences requises

Compétences spécifiques à l’audiovisuel
Maîtriser le fonctionnement de la chaîne de fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel
Nommer et décrire les métiers de la fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel et leurs interactions avec son métier
Repérer dans le scénario tous les éléments nécessaires à l’élaboration des fiches techniques
Ajuster les moyens humains et matériels nécessaires au tournage d’une séquence, en lien avec le·la réalisateur·rice, le·la responsable de production et/ou le·la responsable de prise de vues
Suggérer les effets visuels numériques à mettre en œuvre
Organiser et optimiser une suite de journées de tournage en tenant compte des disponibilités des décors et des artistes, du budget Impulser le rythme de chaque journée de tournage pour assurer le respect du plan de travail
Préparer ou coordonner la préparation au tournage des figurant·e·s
Trouver des compromis entre exigences artistiques, techniques et budgétaires
Mener une veille sur les évolutions des techniques audiovisuelles

Compétences transversales/transverses
Créer et entretenir des relations avec un réseau de professionnel·le·s
Conduire des projets impliquant plusieurs acteurs et la gestion des priorités
Animer et coordonner une équipe sur la durée d’un projet, notamment en veillant à la qualité de vie au travail
Organiser et gérer les conditions de travail de ses équipes
Faire appliquer les règles d’hygiène, de qualité, de sécurité, environnementales (HQSE) et de prévention des risques, les règles, consignes et procédures internes

5 – Formations de référence et accès au métier

Le diplôme brevet de technicien supérieur (BTS) Métiers de l'audiovisuel option gestion de production prépare au métier d’assistant·e à la réalisation.
D’autres certifications professionnelles et formations universitaires permettent aussi d’accéder au métier d’assistant·e à la réalisation. On pourra consulter le répertoire des formations disponibles pour ce métier à l’adresse http://www.cpnef-av.fr/formations/.

L’assistant·e à la réalisation pourra également développer ses compétences au travers d’actions de formation professionnelle ciblées, spécifiques à l’audiovisuel ou transversales.

6 – Évolutions du métier
Les évolutions technologiques requièrent une adaptation des compétences de l’assistant·e à la réalisation.

7 – Liste des fiches métiers repère disponibles

• Production cinéma et audiovisuelle / Premier assistant réalisateur

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SCRIPTE FICTION

L’intitulé de ce référentiel a été choisi pour recouvrir l’ensemble des emplois-repères cités au paragraphe 1 et des fonctions identifiées dans les conventions collectives de l’audiovisuel. Ce référentiel englobe toutes les compétences utiles au métier. Selon la complexité et l’environnement du poste, tout ou partie des activités listées ci-dessous peut être réalisé, tout ou partie des compétences listées ci-dessous peut être nécessaire.

1 – Emplois repères concernés par le référentiel de compétences

• Assistant·e scripte fiction • Scripte fiction

2 – Missions

Proche collaborateur·trice du·de la réalisateur·trice, le·la scripte fiction est responsable de la cohérence et du minutage du film.
En phase de préparation, le·la scripte fiction rédige la continuité chronologique du film et pré-minute chaque séquence.
En phase de tournage, il·elle veille sur les raccords des dialogues et images et rédige les rapports quotidiens de production et de montage.

3 – Activités

La rédaction de la continuité chronologique du film et le pré-minutage de chaque séquence permettent au·à la réalisateur·rice d’affiner le scénario et au·à la responsable de production de préciser les moyens nécessaires.
La veille sur les raccords consiste à s’assurer que tous les éléments susceptibles d’évoluer dans le récit sont conformes à la continuité, en lien avec le·la réalisateur·rice et les équipes de tournage.

La rédaction quotidienne du rapport de production consiste à détailler tous les éléments de tournage utiles au·à la responsable de production. La rédaction quotidienne du rapport de montage consiste à rassembler toutes les notes et intentions de la réalisation liées à chaque plan pour réaliser le montage.

4 – Compétences ou Principales compétences requises

Compétences spécifiques à l’audiovisuel
Déceler les anomalies et les incohérences du scénario du film
Organiser et rédiger la continuité du scénario séquence par séquence
Minuter le scénario pour aboutir au minutage utile du film
Surveiller les raccords pendant le tournage du film en cohérence avec les intentions artistiques du de·la réalisateur·rice, notamment à l’aide de photographies et d’annotations du scénario et en s’appuyant sur les règles du découpage de séquences
Maîtriser le fonctionnement de la chaîne de fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel
Nommer et décrire les métiers de la fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel et leurs interactions avec son métier

Compétences transversales/transverses
Créer et entretenir des relations avec un réseau de professionnel·le·s Rédiger des rapports détaillés et adaptés aux besoins des destinataires

5 – Formations de référence et accès au métier

Le cursus scripte de la FEMIS, Ecole nationale supérieure des métiers de l'image et du son, prépare au métier de scripte fiction.
D’autres certifications professionnelles et formations permettent aussi d’accéder au métier de scripte. On pourra consulter le répertoire des formations disponibles pour ce métier à l’adresse http://www.cpnef-av.fr/formations/.
Le·la scripte fiction pourra également développer ses compétences au travers d’actions de formation professionnelle ciblées, spécifiques à l’audiovisuel ou transversales.

6 – Évolutions du métier
Les scriptes fiction sont de plus en plus impliqué·e·s et sollicité·e·s pour donner un avis au moment de la réécriture et du découpage du scénario, ainsi que lors du montage.

Des outils et logiciels visant à faciliter le travail du·de la scripte fiction se développent (logiciel de pré-minutage, tablette numérique pour prises de notes).

7 – Liste des fiches métiers repère disponibles

• Production cinéma et audiovisuelle / Scripte

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SCRIPTE D’ÉDITION

L’intitulé de ce référentiel a été choisi pour recouvrir l’ensemble des emplois-repères cités au paragraphe 1 et des fonctions identifiées dans les conventions collectives de l’audiovisuel. Ce référentiel englobe toutes les compétences utiles au métier. Selon la complexité et l’environnement du poste, tout ou partie des activités listées ci-dessous peut être réalisé, tout ou partie des compétences listées ci-dessous peut être nécessaire.

1 – Emplois repères concernés par le référentiel de compétences

• Scripte d’édition

2 – Missions

Le·la scripte d’édition est responsable du bon déroulement d’un programme audiovisuel en direct ou enregistré, et notamment du respect des durées attribuées au programme audiovisuel et à chacune de ses parties.
En phase de préparation, le·la scripte d’édition met en forme et ajuste le conducteur du programme audiovisuel et suit la production du programme audiovisuel.
En phase de diffusion, il·elle communique les instructions aux collaborateur·rice·s du plateau et surveille le chronométrage du programme audiovisuel.

3 – Activités
La mise en forme du conducteur consiste à élaborer le déroulé précis du programme audiovisuel en estimant les durées de chaque sujet traité.
Le suivi de la production consiste à vérifier l’avancée de la production du programme audiovisuel, notamment des sujets et des montages, pour ajuster en fonction le chronométrage et le déroulé du programme audiovisuel.
La communication des instructions aux collaborateur·rice·s du plateau consiste à transmettre depuis la régie tous les événements techniques (place des caméras, découpage des plans, contenu et source du son...) à venir lors de la diffusion du programme audiovisuel pour les guider.
Le chronométrage du programme audiovisuel consiste à chronométrer toutes les interventions pendant le tournage et à recalculer en permanence les temps restants pour respecter les temps prévus du programme audiovisuel dans le conducteur.

4 – Compétences ou Principales compétences requises

Compétences spécifiques à l’audiovisuel
Rassembler toutes les informations sur la structure du programme audiovisuel et le rôle de chacun sur le plateau lors de la conférence de rédaction Ordonner un conducteur de programme audiovisuel en organisant les éléments à diffuser
Minuter chaque sujet ou reportage pour respecter les temps prévus dans le conducteur
Ajuster le chronométrage et le déroulé du conducteur du programme audiovisuel en fonction de l’avancée de la production, des décisions éditoriales et/ou techniques et de l’avancée du programme audiovisuel
Maîtriser le fonctionnement de la chaîne de fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel
Nommer et décrire les métiers de la fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel et leurs interactions avec son métier

Compétences transversales/transverses
Créer et entretenir des relations avec un réseau de professionnel·le·s
Rédiger des textes courts (synthés) en utilisant le vocabulaire et la construction syntaxique adaptés et en respectant les règles grammaticales et orthographiques

5 – Formations de référence et accès au métier

Les diplômes d'enseignement supérieur en sciences humaines et en audiovisuel peuvent préparer au métier de scripte d'édition.
On pourra consulter le répertoire des formations disponibles pour ce métier à l’adresse http://www.cpnef-av.fr/formations/.
Le·la scripte d’édition pourra également développer ses compétences au travers d’actions de formation professionnelle ciblées, spécifiques à l’audiovisuel ou transversales.

6 – Évolutions du métier

Des opportunités supplémentaires apparaissent pour les scriptes d’édition grâce au développement de programmes audiovisuels sur le web. Avec l’émergence du numérique les scriptes d’édition devront maîtriser de nouveaux outils et logiciels utilisés en régie.

7 – Liste des fiches métiers repère disponibles

• Diffusion TV / Scripte TV

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JOURNALISTE

L’intitulé de ce référentiel a été choisi pour recouvrir l’ensemble des emplois-repères cités au paragraphe 1 et des fonctions identifiées dans les conventions collectives de l’audiovisuel. Ce référentiel englobe toutes les compétences utiles au métier. Selon la complexité et l’environnement du poste, tout ou partie des activités listées ci-dessous peut être réalisé, tout ou partie des compétences listées ci-dessous peut être nécessaire.

1 – Emplois repères concernés par le référentiel de compétences

• Journaliste
• Journaliste-rédacteur-reporteur • Journaliste reporteur d’images • Rédacteur·rice en chef

2 – Missions

Le·la journaliste exerce son métier dans le cadre de programmes audiovisuels sur tous les supports de diffusion6.
Il·elle est chargé·e de rechercher, collecter, vérifier et hiérarchiser l’information, de proposer et d’élaborer des sujets pour les diffuser en texte, en image et en son de manière accessible aux lecteur·rice·s, téléspectateur·rice·s et ou auditeur·rice·s.

3 – Activités

La recherche et la collecte d’information consistent à traiter de la documentation et des données, à questionner toute personne en lien avec l’information et à se déplacer sur le lieu du sujet.
La vérification et la hiérarchisation de l’information consistent à recouper l’information jusqu’à avoir la certitude de l’exactitude des faits. L’élaboration de sujets sous différents formats (brèves, chroniques, magazines, reportages, papiers, plateaux en direct ou enregistrés) consiste à en concevoir le contenu et à couvrir un évènement (interviews, prises de son et de vues, élaboration de commentaires, destinés à être montés en vue de la diffusion).

Le·la journaliste est responsable de la finalisation et du montage du sujet.

4 – Compétences

Compétences spécifiques à l’audiovisuel
Maîtriser le fonctionnement de la chaîne de fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel
Nommer et décrire les métiers de la fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel et leurs interactions avec son métier
Confronter sa pratique professionnelle aux règles éthiques et déontologiques de la Charte des devoirs professionnels des journalistes français, de la charte de Munich (1971) et des codes de déontologie internes à son entreprise
Identifier le rôle et respecter les règles et le fonctionnement des institutions de la profession (CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel), CCIJP (Commission de la Carte d'Identité des Journalistes Professionnels), SCAM (Société Civile des Auteurs Multimédias) ...)
Appliquer les législations relatives au droit de la presse et au droit à l’image
Préparer et diriger une conférence de rédaction en vue de déterminer les sujets à traiter (la conférence de rédaction permet de cerner l’ensemble de l’actualité, de choisir et de hiérarchiser les sujets, de décider du format : brèves, chroniques, magazines, reportages...)
Déterminer l’angle d’un sujet
Rechercher, collecter et vérifier l’information en recoupant les sources jusqu’à avoir la certitude de l’exactitude des faits, en faisant appel aux témoins, expert·e·s ou spécialistes de la question, en évitant toutes les possibilités de manipulation de l’information
Synthétiser l’information dans un français correct
Adapter les formes de narration aux différents supports de diffusion (télévision, radio, web et réseaux sociaux)
Concevoir, organiser et mener des interviews et des entretiens en direct ou en différé
Vérifier la logistique du tournage (déplacements, état du matériel...)
Effectuer des prises de vues et de son pour un sujet à l’aide de matériel de reportage et en anticipant les besoins du montage
Superviser le montage d’images d’un sujet en respectant le sens des propos et des évènements couverts et en appliquant les règles du langage de l’image
Effectuer ou superviser le montage du son d’un sujet en respectant le sens des propos et des évènements couverts
Intervenir en direct ou en différé dans un programme audiovisuel en appliquant les techniques vocales de prise de parole et/ou les techniques de comportement devant une caméra
Ajuster son temps de parole à la durée préalablement impartie et aux aléas
Créer et entretenir un réseau d’expert·e·s, de spécialistes et d’acteur·rice·s de l’information à solliciter pour l’élaboration d’un sujet en évitant les situations de connivence, les conflits d’intérêts et en respectant la parité
Mener une veille d’information sur les sujets ou évènements de son périmètre et de sa(ses) spécialité(s)

Compétences transversales/transverses
Créer et entretenir des relations avec un réseau de professionnel·e·s
Défendre un sujet devant un·e supérieur·e hiérarchique
Animer et structurer un débat
Utiliser des outils de recherche sur Internet en tenant compte de leur fiabilité et de leurs limites
Pratiquer une ou plusieurs langues étrangères
Gérer les situations conflictuelles ou de stress
Collaborer avec les professionnel·le·s de son équipe et des autres corps de métier présents
Transmettre l’information aux autres membres de l’équipe
Animer et coordonner une équipe sur la durée d’un projet, notamment en veillant à la qualité de vie au travail Identifier les profils de son équipe pour répartir les sujets

 Arbitrer les charges de travail au sein de l’équipe en fonction des objectifs prioritaires, des compétences disponibles et du budget

5 – Formations de référence et accès au métier

14 cursus de formation initiale au journalisme, de Bac+2 à Bac+5, sont reconnus par la profession et préparent au métier de
journaliste : http://www.cnmj.fr/basedocumentaire/ecoles-journalisme-reconnues/.
D’autres certifications professionnelles et formations universitaires permettent aussi d’accéder au métier et d’y évoluer. On pourra consulter le répertoire des formations disponibles pour ce métier à l’adresse http://www.cpnef-av.fr/formations/.
Le·la journaliste pourra également développer ses compétences au travers d’actions de formation professionnelle ciblées, spécifiques à l’audiovisuel ou transversales.

6 – Évolutions du métier

Le métier de journaliste est impacté par les évolutions technologiques et les contraintes économiques.
Dans certaines entreprises le·la journaliste assure différentes tâches techniques : transmission d’images par satellite, montage, mixage, mise en ligne internet, infographie. Il·elle est aussi incité·e à produire des contenus sur une multiplicité de supports (vidéo, radio, articles pour les sites web, réseaux sociaux...). Le·la journaliste audiovisuel est aussi régulièrement sollicité·e pour produire différents éléments d’information diffusés tout au long de la journée en plus des sujets dont il·elle est auteur·e.
La multiplicité de l’offre d’information entraîne la nécessité d’une grande réactivité de la part des journalistes.
Avec l’avènement des médias numériques, les journalistes collaborent avec de nouveaux·elles professionnel·le·s : designers, animateur·rice.s 2D/3D, développeur.euse·s web, graphistes, UX designers, community managers, métiers de la donnée...
Certain·e·s journalistes se spécialisent sur des domaines et ont tendance à ouvrir leur propre média ou blog dédié.
Les outils de captation et de traçabilité de données se développent. Le·la rédacteur·rice en chef doit être mesure de lire et interpréter des chiffres d’audience, de comprendre ce qui intéresse le public et d’orienter les choix éditoriaux...

7 – Liste des fiches métiers repère disponibles

• Journalisme audiovisuel / Rédacteur en chef
• Journalisme audiovisuel / Journaliste rédacteur reporteur • Journalisme audiovisuel / Journaliste reporteur d’images

6 Il·elle est aussi auteur·e et responsable de sa production. Il·elle a pour mission de permettre au public d’exercer son droit à être informé.

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ANIMATEUR·RICE D’ANTENNE

L’intitulé de ce référentiel a été choisi pour recouvrir l’ensemble des emplois-repères cités au paragraphe 1 et des fonctions identifiées dans les conventions collectives de l’audiovisuel. Ce référentiel englobe toutes les compétences utiles au métier. Selon la complexité et l’environnement du poste, tout ou partie des activités listées ci-dessous peut être réalisé, tout ou partie des compétences listées ci-dessous peut être nécessaire.

1 – Emplois repères concernés par le référentiel de compétences

• Animateur·rice radio
• Animateur·rice télévision • Présentateur·rice

2 – Missions

L’animateur·rice d’antenne exerce son métier dans le cadre de la production de programmes audiovisuels.
Il·elle est chargé·e d’animer un programme audiovisuel pour une tranche horaire, en respectant la ligne éditoriale du média pour lequel il·elle travaille. Cette tranche horaire peut comporter des interviews, des chroniques et des reportages.
L’animateur·rice intervient à l’antenne selon une périodicité régulière afin de fidéliser l’auditeur·rice. Il·elle prépare son programme audiovisuel et assure son animation.

3 – Activités

La préparation du programme audiovisuel consiste à prévoir la durée et le contenu de ses interventions et à organiser l’ensemble du programme audiovisuel en alternant des séquences enregistrées et en direct.
Son intervention à l’antenne consiste à animer son programme audiovisuel, qui peut être de flux7 ou d’information.

4 – Compétences

Compétences spécifiques à l’audiovisuel
Maîtriser le fonctionnement de la chaîne de fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel
Nommer et décrire les métiers de la fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel et leurs interactions avec son métier
Rédiger le conducteur du programme audiovisuel et le réajuster si nécessaire
Concevoir les éléments du programme audiovisuel (interview, rubriques...) en adaptant son programme audiovisuel aux caractéristiques de son auditoire et à la stratégie de l’antenne
Rechercher et collecter des informations fiables et pertinentes destinées à être diffusées à l’antenne
Rédiger ses interventions lors du programme (introduction, transitions, conclusions) et les saisir dans le logiciel dédié
Mettre sa voix sur les images d’un reportage
Gérer la console ou table de mixage pendant le programme audiovisuel
Présenter le programme en assurant une homogénéité du ton, du rythme, des propos et une cohérence avec les interventions précédentes ou suivantes et en respectant la charte de l’antenne
Ajuster son temps de parole à la durée préalablement impartie et aux aléas
Annoncer et désannoncer les morceaux musicaux
Organiser, préparer et mener des interviews en direct ou en différé
Animer en direct des jeux et des interventions faisant appel aux auditeur·rice·s ou téléspectateur·rice·s et au public sur place
Consulter et, le cas échéant, relayer des informations en temps réel
Créer et entretenir un réseau d’expert·e·s, de spécialistes et d’acteur·rice·s de l’information à solliciter pour l’élaboration d’un sujet en évitant les situations de connivence, les conflits d’intérêts et en respectant la parité
Superviser la postproduction d’un programme audiovisuel diffusé en différé
Mener une veille d’information sur les sujets de son périmètre et d’actualité

Compétences transversales/transverses
Créer et entretenir des relations avec un réseau de professionnel·e·s Proposer, argumenter et soutenir un projet
Animer et structurer un débat
Pratiquer une ou plusieurs langues étrangères

5 – Formations de référence et accès au métier

Le CQP Animateur·rice radio, délivré par la CPNEFP de l’audiovisuel, prépare à l’exercice du métier d’animateur·rice d’antenne.
D’autres certifications professionnelles et formations permettent aussi d’accéder au métier et d’y évoluer. On pourra consulter le répertoire des formations disponibles pour ce métier à l’adresse http://www.cpnef-av.fr/formations/.
L’animateur·rice d’antenne pourra également développer ses compétences au travers d’actions de formation professionnelle ciblées, spécifiques à l’audiovisuel ou transversales.

6 – Évolutions du métier

L’animateur·rice d’antenne doit intégrer les réseaux sociaux dans son quotidien : prise en compte des réactions des internautes, travail de suivi et d’interaction avec les internautes en lien avec le·la chargé·e des réseaux sociaux.

 

7 – Liste des fiches métiers repère disponibles

• Production et diffusion radio / Animateur radio

7 Les programmes de flux sont destinés à être diffusés une seule fois ; après cela, ils perdent leur valeur première. Il s’agit essentiellement des magazines, reportages, émissions de téléréalité, de jeux, de variétés, de divertissement, talk-show, compétitions sportives, bulletin météo. Ils peuvent être rediffusés en tant qu’archives.
Par opposition, les programmes de stock conservent leur valeur indépendamment du nombre de diffusions. Il s’agit essentiellement des films de fiction, des films d’animation, des séries télévisées, des films documentaires.

Les outils de captation et de traçabilité de données se développent. L’animateur·rice d’antenne doit être mesure de lire et interpréter des chiffres d’audience et de comprendre ce qui intéresse les auditeur rice·s ou téléspectateur rice·s.

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DOCUMENTALISTE

L’intitulé de ce référentiel a été choisi pour recouvrir l’ensemble des emplois-repères cités au paragraphe 1 et des fonctions identifiées dans les conventions collectives de l’audiovisuel. Ce référentiel englobe toutes les compétences utiles au métier. Selon la complexité et l’environnement du poste, tout ou partie des activités listées ci-dessous peut être réalisé, tout ou partie des compétences listées ci-dessous peut être nécessaire.

1 – Emplois repères concernés par le référentiel de compétences

• Documentaliste
• Responsable de documentation

2 – Missions

Le·la documentaliste est en charge de la documentation dans le cadre de films et/ou de programmes audiovisuels.
Ses missions sont la collecte et la recherche de médias et de supports, la création et la gestion du fonds documentaire.

3 – Activités

La collecte et la recherche de médias et de supports consistent à effectuer et à fournir une sélection documentaire ciblée qui servira à construire le contenu d’un film ou d’un programme audiovisuel.
La création et la gestion du fonds documentaire consistent à définir et à gérer la politique d'acquisition, d’archivage et à mettre en valeur des documents multimédia.

4 – Compétences

Compétences spécifiques à l’audiovisuel
Identifier les besoins de l'entreprise et des utilisateurs pour proposer une politique d’archivage
Mener une veille d’information sur l’actualité et les sujets des films et des programmes audiovisuels
Créer des bases de données propres à l’entreprise ou externes
Utiliser les logiciels de bases de données spécifiques à la gestion documentaire
Créer des dossiers documentaires et des produits multimédias dans le fonds documentaire permettant l’exploitation des archives Traduire les demandes de recherches en langage documentaire
Identifier et rassembler un ensemble de médias en appliquant les techniques de recherche documentaire
Rédiger une synthèse des médias référencés pour les utilisateurs
Archiver des documents dans le respect des procédures d’indexation en respectant les items
Sélectionner des documents multimédias, élaborer, éditorialiser et diffuser des produits
Numériser le fonds documentaire pour préserver le patrimoine et faciliter son accès
Vérifier la source et les droits d’un média et d’un support
Négocier les droits d’exploitation et de rediffusion des médias et des supports à acheter ou à revendre
Exporter les médias dans les formats les plus adaptés aux demandes des utilisateurs
Utiliser des outils simples de montage vidéo, d’images et de son

Compétences transversales/transverses
Utiliser des outils de recherche sur Internet en tenant compte de leur fiabilité et de leurs limites
Maîtriser et appliquer les techniques de référencement web
Proposer, argumenter et soutenir un projet
Proposer, choisir ou valider la constitution de son équipe
Animer et coordonner une équipe sur la durée d’un projet, notamment en veillant à la qualité de vie au travail Former les membres de son équipe

5 – Formations de référence et accès au métier

Le diplôme universitaire de technologie (DUT) Information – Communication, de niveau Bac+2, prépare au métier de documentaliste. Il peut être complété par une formation généraliste.
D’autres certifications professionnelles et formations universitaires permettent aussi d’accéder au métier et d’y évoluer. On pourra consulter le répertoire des formations disponibles pour ce métier à l’adresse http://www.cpnef-av.fr/formations/.

Le·la documentaliste pourra également développer ses compétences au travers d’actions de formation professionnelle ciblées, spécifiques à l’audiovisuel ou transversales.

6 – Évolutions du métier

La masse d’information étant de plus en plus importante, le·la documentaliste doit savoir rechercher des documents multimédia sur des sites, plateformes et réseaux sociaux, pour identifier la source du média, pour analyser des codes html et/ou métadonnées et vérifier la fiabilité de l’information. Le métier peut tendre vers celui de recherchiste car certains documentalistes se spécialisent dans la recherche ciblée d’information externe.

Le·la documentaliste est de plus en plus sollicité·e pour décrypter l’actualité, ce qui mobilise sa maîtrise des outils, ses compétences de recherche et de synthèse.
Les synthèses fournies doivent être « prêtes à publier », car il est attendu du de la documentaliste qu’il·elle contribue à la rédaction web notamment.

Les taux de réutilisation des archives augmentent considérablement, d’où l’importance d’une gestion du fonds documentaire rigoureuse et actualisée.
Des logiciels visant à faciliter le travail d’indexation mené par les documentalistes (export de métadonnées des médias, outils speech to text, logiciels de détection de formes...) sont en cours de développement.

7 – Liste des fiches métiers repère disponibles

• Production et diffusion radio / Documentaliste

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ANIMATEUR·RICE 2D/3D

L’intitulé de ce référentiel a été choisi pour recouvrir l’ensemble des emplois-repères cités au paragraphe 1 et des fonctions identifiées dans les conventions collectives de l’audiovisuel. Ce référentiel englobe toutes les compétences utiles au métier. Selon la complexité et l’environnement du poste, tout ou partie des activités listées ci-dessous peut être réalisé, tout ou partie des compétences listées ci-dessous peut être nécessaire.

1 – Emplois repères concernés par le référentiel de compétences

• Assistant·e animateur·rice • Animateur·rice 2D/3D
• Infographiste
• Chef·fe d’animation

• Superviseur·euse d’animation • Directeur·rice d’animation

2 – Missions

L’animateur·rice 2D/3D exerce son métier dans le cadre du développement, de la préparation et de la fabrication de films.
Il·elle prépare et fabrique l’animation de films : formes et mouvements des personnages, éléments du plan et/ou effets visuels numériques.

3 – Activités

La préparation de l’animation 2D/3D consiste à analyser la commande (informations du storyboard, lay-out, feuille d’exposition, graphismes et bande sonore) des plans à traiter et à organiser son travail en fonction.
La fabrication de l’animation 2D/3D consiste à créer les animations à l’aide des outils dont il·elle dispose.

4 – Compétences

Compétences spécifiques à l’audiovisuel
Maîtriser le fonctionnement de la chaîne de fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel
Nommer et décrire les métiers de la fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel et leurs interactions avec son métier
Soumettre des propositions à la réalisation et à la production relatives à la fabrication des animations
Produire les dessins préparatoires des postures, des portraits, des perspectives, de la décomposition des mouvements...
Utiliser des logiciels d’animation et suivre l’évolution de ces outils
Mettre en place la gestuelle, les expressions, les attitudes des personnages, les éléments et les effets visuels en appliquant les principes d’animation (articulation, poids, volumes, timing, mouvement...) et au moyen de logiciels dédiés
Adapter son style graphique et d’animation aux choix du·de la réalisateur·rice
Intégrer les effets spéciaux (VFX)8 aux plans
Contrôler le rythme et la durée du plan à animer
Vérifier l’enchainement des différentes images pour garantir la qualité de l’animation
Assurer la synchronisation des animations avec les dialogues et la bande sonore
Uniformiser le process d’une animation réalisée en équipe
Sauvegarder ses plans dans les formats définis par la production et les partager sur des outils collaboratifs en respectant la nomenclature du pipeline 9
Expliquer un besoin à un·e expert·e technique en création numérique (T.D.) ou équivalent lors d’une difficulté rencontrée sur logiciel
Mener une veille sur les techniques d’animation 2D/3D, sur les logiciels et les styles d’animation

Compétences transversales/transverses
Créer et entretenir des relations avec un réseau de professionnel·le·s
Animer et coordonner une équipe sur la durée d’un projet, notamment en veillant à la qualité de vie au travail Alimenter un outil de suivi de projet

5 – Formations de référence et accès au métier

Le diplôme national des métiers d'art et du design (DN MADE) - mention animation, de niveau Bac+3, prépare au métier d’animateur/animatrice 2D/3D. On pourra également se renseigner auprès du réseau des écoles françaises de cinéma d’animation (RECA), créé par le Centre National du Cinéma et de l’image animée : www.reca-animation.com
D’autres certifications professionnelles ainsi que des formations permettent aussi d’accéder au métier et d’y évoluer. On pourra consulter le répertoire des formations disponibles pour ce métier à l’adresse http://www.cpnef-av.fr/formations/.

L’animateur·rice 2D/3D pourra également développer ses compétences au travers d’actions de formation professionnelles ciblées, spécifiques à l’audiovisuel ou transversales.

6 – Évolutions du métier

Le métier d’animateur·rice 2D/3D connaîtra encore d’importantes évolutions technologiques, bien que la base du métier d’animateur 2D/3D reste la même : concevoir les éléments d’un plan et donner vie aux personnages.
Les outils d’animation 2D/3D se perfectionnent : tablettes graphiques, méthodes de visionnage, sauvegarde et sécurisation des données... Ces progrès offrent plus de possibilités techniques et un gain de temps pour l’animateur·rice 2D/3D.

Les films sont de plus en plus hybrides, en combinant prises de vues réelles et animations avec de plus en plus d’effets spéciaux à produire par l’animateur·rice 2D/3D.

Le cinéma d’animation est un secteur en pleine expansion grâce à un environnement réglementaire et fiscal devenu favorable à la relocalisation des studios d’animation en France et donc à la création d’emplois.

7 – Liste des fiches métiers repère disponibles

• Production cinéma et audiovisuelle / Animateur 2D/3D

8 FX : fabrication d’éléments 2D ou 3D obtenus par simulation (fluides, fumées, explosions, foules...)
Les SFX sont les effets réalisés sur les décors et les acteurs en prise de vues réelle. C'est par exemple les maquillages spéciaux, les explosions, les fausses pluies, la fumée...
Les VFX sont les effets qui sont réalisés en 3D/images de synthèse et intégrés dans les images filmées en réel.
9 Pipeline : modélisation et mise en œuvre de l’ensemble des étapes de fabrication en vue d’organiser, d’automatiser et de normaliser toutes les données nécessaires à la fabrication d’un film

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RESPONSABLE DES EFFETS VISUELS NUMÉRIQUES

L’intitulé de ce référentiel a été choisi pour recouvrir l’ensemble des emplois-repères cités au paragraphe 1 et des fonctions identifiées dans les conventions collectives de l’audiovisuel. Ce référentiel englobe toutes les compétences utiles au métier. Selon la complexité et l’environnement du poste, tout ou partie des activités listées ci-dessous peut être réalisé, tout ou partie des compétences listées ci-dessous peut être nécessaire.

1 – Emplois repères concernés par le référentiel de compétences

• Animateur·rice des effets visuels numériques
• Superviseur·euse des effets visuels numériques

2 – Missions

Le·la responsable des effets visuels numériques (FX)10 apporte les solutions techniques d’effets visuels numériques demandées par le scénario d’un film au cours de son développement, de sa préparation, de sa production et de sa postproduction.

3 – Activités

Le développement et la préparation consistent à proposer des solutions de création d’effets visuels numériques, à définir et à mettre en place des besoins humains et techniques liés à la fabrication de ces effets.
La production consiste à fabriquer et à suivre la fabrication des effets visuels numériques.
La postproduction consiste à assurer le suivi et l’intégration des effets visuels numériques dans le film.

4 – Compétences

Compétences spécifiques à l’audiovisuel
Maîtriser le fonctionnement de la chaîne de fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel
Nommer et décrire les métiers de la fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel et leurs interactions avec son métier
Évaluer et quantifier les moyens humains, matériels et financiers nécessaires à la fabrication des effets visuels numériques lors du dépouillement du scénario et du storyboard, en concertation avec le·la réalisateur·rice et le·la producteur·rice
Vérifier l’exploitabilité des images produites au tournage
Mener des recherches sur les effets à créer pour définir les solutions techniques et logistiques de fabrication des effets visuels numériques Conseiller le·la réalisateur·rice et le·la responsable de prise de vues sur le tournage en vue des effets visuels numériques à produire
Utiliser des logiciels d’effets spéciaux et suivre l’évolution de ces outils
Sélectionner les logiciels d’effets visuels numériques pour un projet
Concevoir et intégrer les effets spéciaux dans l’image finale, à l’aide de logiciels, dans le respect des exigences artistiques, de délai et budgétaires Réaliser les corrections à apporter aux effets visuels numériques jusqu’à l’acceptation de la version définitive
Sauvegarder ses plans dans les formats définis par la production et les partager sur des outils collaboratifs en respectant la nomenclature du pipeline11
Suivre et contrôler toutes les étapes de la production d’effets visuels numériques
Expliquer un besoin à un·e expert·e technique en création numérique (T.D.) ou équivalent lors d’une difficulté rencontrée sur logiciel
Mener une veille sur les technologies des effets visuels numériques et tester les logiciels

Compétences transversales/transverses
Créer et entretenir des relations avec un réseau de professionnel·le·s
Evaluer la faisabilité technique et budgétaire d’un projet
Animer et coordonner une équipe sur la durée d’un projet, notamment en veillant à la qualité de vie au travail Alimenter un outil de suivi de projet

5 – Formations de référence et accès au métier

Certaines écoles du réseau des écoles françaises de cinéma d’animation (RECA), créé par le Centre National du Cinéma et de l’image animée, proposent des titres préparant au métier de responsable des effets visuels numériques : www.reca-animation.com .
D’autres certifications professionnelles et formations permettent aussi d’accéder au métier. On pourra consulter le répertoire des formations disponibles pour ce métier à l’adresse http://www.cpnef-av.fr/formations/.

Le·la responsable des effets visuels numériques pourra développer ses compétences au travers d’actions de formation professionnelle ciblées, spécifiques à l’audiovisuel ou transversales.

6 – Évolutions du métier

La sophistication des logiciels rend accessibles et manipulables des effets qui étaient anciennement très laborieux et coûteux à créer. Elle permet une meilleure qualité qui va de pair avec les exigences de détail et de spectacularité des productions et avec la résolution croissante des écrans.

Le·la responsable des effets visuels numériques doit apprendre à gérer des données (ex : distance entre la caméra et les effets à incruster, données géométriques d’une rue à reconstituer) pour reproduire sur logiciel une scène et ses effets.

7 – Liste des fiches métiers repère disponibles

• Production cinéma et audiovisuelle / Superviseur effets visuels

10 FX : fabrication d’éléments 2D ou 3D obtenus par simulation (fluides, fumées, explosions, foules...)
Les SFX sont les effets réalisés sur les décors et les acteurs en prise de vues réelle. C'est par exemple les maquillages spéciaux, les explosions, les fausses pluies, la fumée...
Les VFX sont les effets qui sont réalisés en 3D/images de synthèse et intégrés dans les images filmées en réel.
11 Pipeline : Modélisation et mise en œuvre de l’ensemble des étapes de fabrication en vue d’organiser, d’automatiser et de normaliser toutes les données nécessaires à la fabrication d’un film

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RESPONSABLE D’EXPLOITATION

L’intitulé de ce référentiel a été choisi pour recouvrir l’ensemble des emplois-repères cités au paragraphe 1 et des fonctions identifiées dans les conventions collectives de l’audiovisuel. Ce référentiel englobe toutes les compétences utiles au métier. Selon la complexité et l’environnement du poste, tout ou partie des activités listées ci-dessous peut être réalisé, tout ou partie des compétences listées ci-dessous peut être nécessaire.

1 – Emplois repères concernés par le référentiel de compétences

• Chef.fe d’exploitation
• Directeur·rice d’exploitation • Responsable d’exploitation

2 – Missions

Le·la responsable d’exploitation12 assure l’accompagnement technique d’équipes commerciales et de production, coordonne le déploiement des moyens humains et techniques, pilote des projets de développement des matériels et/ou des installations de régie13.
Selon les finalités et l’organisation de son entreprise, le·la responsable d’exploitation intervient sur les phases de production (préparation et tournage) et/ou de post-production et/ou de diffusion.

3 – Activités

L’accompagnement technique consiste à informer et conseiller, sur les plans technique et budgétaire, le service de production et le cas échéant le service commercial, pour la mise à disposition de moyens humains et techniques.
La coordination du déploiement des moyens humains et techniques consiste à recruter et animer les équipes techniques et à planifier leurs affectations, à programmer les affectations et à vérifier l’état de fonctionnement des matériels et installations de régie nécessaires.

Le pilotage des projets de développement des matériels et/ou des installations de régie consiste à participer à l’adaptation de matériels existants, voire à la création de matériels nouveaux, en mixant différentes technologies existantes en vue de répondre à des besoins spécifiques des équipes de tournage, de postproduction ou de diffusion, à piloter des projets d’aménagement des installations de régie.

4 – Compétences

Compétences spécifiques à l’audiovisuel
Maîtriser le fonctionnement de la chaîne de fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel
Nommer et décrire les métiers de la fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel et leurs interactions avec son métier
Conseiller des équipes commerciales et de production sur le plan technique
Réaliser des cahiers des charges ou des dossiers techniques d’exploitation dans le cadre d’appel d’offres
Etablir et actualiser les méthodes et procédures de travail
Définir et optimiser les moyens humains et matériels nécessaires à la production et/ou à la postproduction et/ou à la diffusion d’un programme audiovisuel
Evaluer l’état des matériels et proposer l’achat de nouveaux matériels en fonction de l’évolution des technologies
Planifier et réajuster l’affectation des moyens humains et matériels à l’aide d’un logiciel de planification, en assurer le déploiement en coordination avec les clients et les autres services de l’entreprise
Créer, entretenir et développer des relations avec des prestataires, des fournisseur·se·s, des salarié·e·s potentiel·le·s d’un projet audiovisuel Appliquer la législation du travail, notamment les spécificités en vigueur dans le champ de l’audiovisuel
Superviser la qualité technique des prestations de ses équipes
Elaborer des propositions techniques contribuant à l’adaptation de matériels existants ou à la création de nouveaux matériels
Mener une veille sur les évolutions des techniques et des matériels de tournage, de postproduction et de diffusion
Mener une veille sur l’organisation et les méthodes de travail (workflow) relatives à la production de programmes audiovisuels

Compétences transversales/transverses
Conduire des projets impliquant plusieurs acteurs et la gestion de priorités
Exploiter une documentation technique rédigée en anglais
Pratiquer une ou plusieurs langues étrangères
Créer et entretenir des relations avec un réseau de professionnel·le·s
Choisir les moyens humains nécessaires à la prestation, en fonction de leur disponibilité et de leurs compétences
Planifier les besoins, organiser et mener des recrutements
Animer et coordonner une équipe sur la durée d’un projet, notamment en veillant à la qualité de vie au travail
Organiser et gérer les conditions de travail de ses équipes
Faire appliquer les règles d’hygiène, de qualité, de sécurité, environnementales (HQSE) et de prévention des risques, les règles, consignes et procédures internes

5 – Formations de référence et accès au métier

Le diplôme brevet de technicien supérieur (BTS) Métiers de l'audiovisuel - option Techniques d'ingénierie et exploitation des équipements - prépare au métier de responsable d'exploitation. Il peut être complété par une formation au management des équipes et des projets.
D’autres certifications professionnelles et formations permettent aussi d’accéder au métier et d’y évoluer. On pourra consulter le répertoire des formations disponibles pour ce métier à l’adresse http://www.cpnef-av.fr/formations/.

La·le responsable d’exploitation pourra également développer ses compétences au travers d’actions de formation professionnelles ciblées, spécifiques à l’audiovisuel ou transversales.

6 – Évolutions du métier

Les plannings des équipes d’exploitation sont finalisés au dernier moment, entraînant la nécessité d’une grande réactivité de la part des responsables d’exploitation.

L’automatisation progressive des régies et la recherche de solutions légères de production font évoluer le métier du·de la responsable d’exploitation qui doit d’une part maîtriser plusieurs technologies, d’autre part accompagner les évolutions des métiers de ses équipes.

7 – Liste des fiches métiers repère disponibles à mettre en lien

Aucune

 

12 L’exploitation consiste à apporter et gérer des moyens humains et techniques pour réaliser des captations et du stockage d’images et de sons, la postproduction et la diffusion de programmes audiovisuels.
13 La régie de plateau est, dans un studio de télévision ou de radio, le local où se concentrent et où sont gérés les différents signaux vidéo et/ou son grâce aux différents équipements et commandes qui y sont installés.

La régie mobile est pré-aménagée dans un camion équipé spécifiquement, le car-régie, pour des captations sur le terrain.
La régie finale de diffusion d'une chaîne de télévision ou de radio permet de mettre à l'antenne les signaux vidéo et/ou son en provenance d'un direct venant d'un plateau situé dans la station de télévision ou de radio ou distant en provenance d'un car-régie ou de programmes enregistrés.

 

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RESPONSABLE DE PRISE DE VUES

L’intitulé de ce référentiel a été choisi pour recouvrir l’ensemble des emplois-repères cités au paragraphe 1 et des fonctions identifiées dans les conventions collectives de l’audiovisuel. Ce référentiel englobe toutes les compétences utiles au métier. Selon la complexité et l’environnement du poste, tout ou partie des activités listées ci-dessous peut être réalisé, tout ou partie des compétences listées ci-dessous peut être nécessaire.

1 – Emplois repères concernés par le référentiel de compétences

• Cadreur·euse
• Opérateur·rice de prise de vues
• Chef·fe opérateur·rice de prise de vues • Directeur·rice de la photographie

2 – Missions

Le·la responsable de prise de vues est en charge de l’image tout au long d’un film ou d’un programme audiovisuel diffusé en direct ou en différé, sur un plateau, en extérieurs ou dans un studio.
Dans le cadre de la préparation et du tournage de programmes audiovisuels, il·elle prépare et assure les prises de vues (cadrage, réglages et lumières) dans un objectif de qualité de l’image et en conformité avec la demande.

3 – Activités

consistent à établir

En postproduction, le·la responsable de prise de vues peut collaborer avec l’étalonneur·euse qui intervient sur les paramètres esthétiques du film (colorimétrie, textures, etc.).

4 – Compétences

Compétences spécifiques à l’audiovisuel
Maîtriser le fonctionnement de la chaîne de fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel
Nommer et décrire les métiers de la fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel et leurs interactions avec son métier
Répertorier les effets de prise de vues à créer à la lecture du scénario ou du cahier des charges
Déterminer une charte esthétique (coloration, traitement optique, mise en ombres et lumière) pour traduire au mieux les intentions de mise en scène
Proposer, tester et faire valider des choix techniques (appareils de prises de vue, optiques, gamme de projecteurs, paramétrages caméras) par le·la réalisateur·rice
Estimer, planifier et mobiliser les moyens humains et le matériel de prise de vues nécessaires, à la lecture du scénario ou du cahier des charges et en fonction du budget
Négocier les moyens nécessaires à la prise de vues
Evaluer les risques liés à la prise de vues (de sécurité physique, sanitaires...) et alerter pour garantir la sécurité des personnes et de la prise de vues
Définir et exécuter le cadrage d’un plan en tenant compte des décors, des contraintes de la prise de son, des souhaits du·de la réalisateur·rice, du temps imparti et des besoins du montage
Régler et utiliser le matériel de prise de vues
Éclairer des séquences en respectant les indications de réalisation, de qualité de l'image et les besoins du montage
Superviser l’étalonnage en postproduction pour garantir l’esthétique de l’image en conformité avec le projet du·de la réalisateur·rice
Mener une veille sur les évolutions technologiques des matériels audiovisuels

Compétences transversales/transverses
Créer et entretenir des relations avec un réseau de professionnel·le·s
Proposer, choisir ou valider la constitution de son équipe
Animer et coordonner une équipe sur la durée d’un projet, notamment en veillant à la qualité de vie au travail Signaler tout dysfonctionnement du matériel et opérer une maintenance de premier niveau
Pratiquer un anglais technique

5 – Formations de référence et accès au métier

Le diplôme brevet de technicien supérieur (BTS) Métiers de l'audiovisuel - option image, le diplôme grade de Master spécialité cinéma de l’Ecole nationale supérieure Louis-Lumière et le cursus principal - département image de la FEMIS, Ecole nationale supérieure des métiers de l'image et du son, préparent au métier de responsable de prise de vues.
D’autres certifications professionnelles et formations permettent aussi d’accéder au métier et d’y évoluer. On pourra consulter le répertoire des formations disponibles pour ce métier à l’adresse http://www.cpnef-av.fr/formations/.

Le·la responsable de prise de vues pourra également développer ses compétences au travers d’actions de formation professionnelle ciblées, spécifiques à l’audiovisuel ou transversales.

6 – Évolutions du métier

Les technologies du métier évoluent en permanence : évolutions des caméras, miniaturisation des équipements, nouveaux modes de prise de vues (drones à piloter, caméras télécommandées...) ...
Le·la responsable de prise de vues doit prendre en compte la multiplication des formats de diffusion pour adapter ses choix de prise de vues.
Les œuvres audiovisuelles sont de plus en plus hybrides, en combinant prises de vues réelles et animations avec de plus en plus d’effets spéciaux à produire par l’animateur·rice 2D/3D. Le cadrage et la lumière doivent faciliter l’incrustation de ces éléments.

La préparation consiste à déterminer et commander les matériels de prise de vues, d’éclairage et de machinerie nécessaires à la réalisation du projet audiovisuel et à réaliser les essais préalables à un tournage. Les opérations de prise de vues

l’éclairage de chaque séquence en collaboration étroite avec l’équipe lumière, à effectuer les réglages de la caméra et à cadrer.

7 – Liste des fiches métiers repère disponibles

• Diffusion TV / Opérateur de prises de vue
• Production cinéma et audiovisuelle / Directeur de la photo • Production cinéma et audiovisuelle / Cadreur
• Industries techniques / Opérateur de prise de vues vidéo

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MACHINISTE DE PRISE DE VUES

L’intitulé de ce référentiel a été choisi pour recouvrir l’ensemble des emplois-repères cités au paragraphe 1 et des fonctions identifiées dans les conventions collectives de l’audiovisuel. Ce référentiel englobe toutes les compétences utiles au métier. Selon la complexité et l’environnement du poste, tout ou partie des activités listées ci-dessous peut être réalisé, tout ou partie des compétences listées ci-dessous peut être nécessaire.

1 – Emplois repères concernés par le référentiel de compétences

• Machiniste de prise de vues
• Chef·fe machiniste de prise de vues

2 – Missions

Le·la machiniste de prise de vues exerce son métier dans le cadre de tournages de films et/ou de programmes audiovisuels.
Le·la machiniste de prise de vues est en charge de l’installation et de la manipulation de tous les moyens techniques nécessaires à la prise de vues et à la mise en place des éclairages.
Il·elle prépare et installe les moyens techniques et facilite la prise de vues.

3 – Activités

La préparation consiste à repérer les lieux de tournage, à définir l’équipe à recruter, à définir et se procurer les moyens techniques nécessaires à la prise de vues et à la mise en place des éclairages à partir des indications du·de la réalisateur·rice, de l’opérateur·rice de prise de vues et du scénario.
L’installation consiste à acheminer, mettre en place, régler et tester les moyens techniques.

La facilitation de la prise de vues consiste à exécuter les déplacements de la caméra et tout ajustement des installations, à effectuer les marquages au sol des acteurs et à réaliser le clap de début et de fin.

4 – Compétences

Compétences spécifiques à l’audiovisuel
Maîtriser le fonctionnement de la chaîne de fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel
Nommer et décrire les métiers de la fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel et leurs interactions avec son métier
Repérer les lieux de tournage pour définir son action
Définir les moyens techniques de prise de vues et d’éclairage à partir des intentions de mise en scène, d’un cahier des charges, du plan d’éclairage, d’un scénario, en fonction du lieu et des besoins de la postproduction
Définir les besoins en personnels machinistes à partir du plan de travail
Sélectionner et proposer les moyens techniques nécessaires à la prise de vues et à la mise en place des éclairages
Opérer et suivre les transferts de matériel entre les fournisseurs et les lieux de tournage
Installer et manipuler les moyens techniques de prise de vues et d’éclairage en sécurité, dans toutes les situations et sur tous types de terrains Effectuer les réglages des moyens techniques de prise de vues et d’éclairage nécessaires à la qualité technique et artistique de l'image Evaluer les risques liés à la prise de vues (de sécurité physique, sanitaires...) et alerter pour garantir la sécurité des personnes et de la prise de vues
Alerter l’équipe de tournage et le·la responsable de production si les conditions de sécurité de tournage ne peuvent pas être remplies
Gérer et suivre les entrées et sorties de moyens techniques de prise de vues et d’éclairage
Mener une veille sur les moyens techniques de prise de vues et d’éclairage et leurs évolutions

Compétences transversales/transverses
Créer et entretenir des relations avec un réseau de professionnel·le·s
Proposer, choisir ou valider la constitution de son équipe
Animer et coordonner une équipe sur la durée d’un projet, notamment en veillant à la qualité de vie au travail Former les membres de son équipe
Entretenir les moyens techniques et vérifier leur état de fonctionnement
Utiliser un outil pour gérer les stocks
Collaborer avec les professionnel·le·s de son équipe et des autres corps de métier présents

5 – Formations de référence et accès au métier

Le Certificat de qualification professionnelle (CQP) Machiniste, délivré par la CPNEF de l'audiovisuel, prépare à l’exercice du métier de machiniste de prise de vues.
D’autres certifications professionnelles et formations permettent aussi d’accéder au métier et d’y évoluer. On pourra consulter le répertoire des formations disponibles pour ce métier à l’adresse http://www.cpnef-av.fr/formations/.

Le·la machiniste de prise de vues pourra également développer ses compétences au travers d’actions de formation professionnelle ciblées, spécifiques à l’audiovisuel ou transversales.
De plus, il·elle devra obtenir des habilitations règlementaires liées à la manipulation et à la mise en œuvre des moyens techniques utilisés.

6 – Évolutions du métier

Les technologies du métier évoluent en permanence : évolution des caméras, miniaturisation, nouveaux modes de prise de vues... Ainsi, les machinistes de prise de vues effectuent des ports de charges plus légers, les équipes se féminisent et les solutions techniques se diversifient.

La sophistication du matériel requiert la connaissance et le respect de processus d’installation établis, de règles et de normes.

7 – Liste des fiches métiers repère disponibles

• Production cinéma et audiovisuelle / Machiniste

 

 

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MONTEUR·EUSE

L’intitulé de ce référentiel a été choisi pour recouvrir l’ensemble des emplois-repères cités au paragraphe 1 et des fonctions identifiées dans les conventions collectives de l’audiovisuel. Ce référentiel englobe toutes les compétences utiles au métier. Selon la complexité et l’environnement du poste, tout ou partie des activités listées ci-dessous peut être réalisé, tout ou partie des compétences listées ci-dessous peut être nécessaire.

1 – Emplois repères concernés par le référentiel de compétences

• Assistant·e monteur·euse • Monteur·euse
• Chef·fe monteur·euse

2 – Missions

Le·la monteur·euse réalise le montage des prises de vues et de son d’un film et/ou d’un programme audiovisuel.

3 – Activités

En phase de postproduction, le montage consiste à recevoir, sélectionner et assembler en opérant des choix artistiques les prises de vues et de son exploitables pour réaliser des séquences, puis à articuler les séquences d’images avec la bande son.

4 – Compétences

Compétences spécifiques à l’audiovisuel
Maîtriser le fonctionnement de la chaîne de fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel
Nommer et décrire les métiers de la fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel et leurs interactions avec son métier
Proposer et choisir avec le·la réalisateur·rice ou le·la journaliste l'écriture du montage envisagé à la lecture du scénario ou du sujet à monter Indexer les prises de vues et les prises de son et vérifier l’exploitabilité des images et du son fournis
Choisir les prises de son et les prises de vues à retenir pour le montage
Réaliser des séquences à partir des prises de vues sélectionnées en opérant des choix artistiques en fonction des intentions de réalisation Effectuer le montage des éléments retenus, dans l'ordre prévu par le scénario ou le plan de montage en assurant un traitement technique et artistique pour assurer la qualité du son et de l’image et en vérifiant le rythme et la cohérence du montage
Effectuer des trucages visuels numériques
Rechercher et intégrer les éléments additionnels souhaités (sons, images, commentaires, titres et sous-titres)
Effectuer l’export du montage finalisé sur tout support
Sauvegarder et sécuriser les fichiers sur les médias adaptés
Appliquer et respecter les normes techniques relatives à la qualité du son et de l’image
Appliquer le droit à l’image
Mener une veille sur les évolutions des outils de montage

Compétences transversales/transverses
Créer et entretenir des relations avec un réseau de professionnel·le·s
Animer et coordonner une équipe sur la durée d’un projet, notamment en veillant à la qualité de vie au travail Pratiquer un anglais technique

5 – Formations de référence et accès au métier

Le diplôme brevet de technicien supérieur (BTS) Métiers de l'audiovisuel - option montage et postproduction - et le cursus principal - département montage de la FEMIS, Ecole nationale supérieure des métiers de l'image et du son, préparent au métier de monteur·euse.
D’autres certifications professionnelles et formations permettent d’accéder au métier et d’y évoluer. On pourra consulter le répertoire des formations disponibles pour ce métier à l’adresse http://www.cpnef-av.fr/formations/.

Le·la monteur·euse pourra développer ses compétences au travers d’actions de formation professionnelle ciblées, spécifiques à l’audiovisuel ou transversales.

6 – Évolutions du métier

Le monteur effectue de plus en plus de trucages visuels numériques à l’aide de logiciels qu’il doit maîtriser.
Quand les besoins de sons additionnels sont peu importants, le·la monteur·euse assure le montage image et le montage son.
Quand l’exigence de qualité du son est plus élevée, le montage image est effectué par le monteur et le montage son est effectué par le monteur son.

7 – Liste des fiches métiers repère disponibles

Aucune

 

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RESTAURATEUR·RICE NUMÉRIQUE IMAGE

L’intitulé de ce référentiel a été choisi pour recouvrir l’ensemble des emplois-repères cités au paragraphe 1 et des fonctions identifiées dans les conventions collectives de l’audiovisuel. Ce référentiel englobe toutes les compétences utiles au métier. Selon la complexité et l’environnement du poste, tout ou partie des activités listées ci-dessous peut être réalisé, tout ou partie des compétences listées ci-dessous peut être nécessaire.

1 – Emplois repères concernés par le référentiel de compétences

• Restaurateur·rice numérique image

2 – Missions

La restauration s’applique à des films photochimiques ou à des vidéos anciens comme récents.
Le·la restaurateur·rice numérique image assure la retouche d’images animées au moyen de logiciels spécialisés.
Le·la restaurateur·rice numérique image numérise le support de départ ayant subi une détérioration avec le temps ou suite à des mauvaises manipulations et le restaure de manière automatique et/ou manuelle en respectant un cadre déontologique.

3 – Activités

La numérisation consiste à transformer un film photochimique et/ou un élément vidéo en fichier numérique.
La restauration automatique consiste à corriger les défauts (stabilité de l’image, dépoussiérage, abrasion, rayure...) et à en traiter le plus grand nombre avec les logiciels de restauration.
La restauration manuelle consiste à traiter au cas par cas, à l’aide d’une palette graphique, les défauts restants qui n’ont pu être corrigés par la restauration automatique.

4 – Compétences ou Principales compétences requises

Compétences spécifiques à l’audiovisuel
Décrire les supports de films et de vidéos et leurs caractéristiques techniques ainsi que les procédés de restauration
Mener des recherches documentaires permettant de préparer le projet de restauration
Paramétrer et utiliser l’outil de numérisation du support de départ
Evaluer la qualité de la numérisation en fonction de la commande de restauration
Identifier les défauts à traiter et leurs origines
Déterminer et argumenter les choix du processus de restauration en fonction des défauts à corriger, des principes déontologiques de son entreprise, du temps et du budget impartis
Définir sa méthodologie de travail
Paramétrer et utiliser les logiciels de restauration automatique en fonction des défauts à traiter
Utiliser une palette graphique pour corriger les défauts restants après la restauration automatique
Contrôler le travail de restauration dans le respect de l’œuvre originale et de la commande de restauration
Maîtriser le fonctionnement de la chaîne de fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel
Nommer et décrire les métiers de la fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel et leurs interactions avec son métier
Mener une veille technologique sur les logiciels de restauration et leur mise à jour

Compétences transversales/transverses
Créer et entretenir des relations avec un réseau de professionnel·le·s

5 – Formations de référence et accès au métier

Le Certificat de qualification professionnelle (CQP) Restaurateur numérique image, délivré par la CPNEF de l’audiovisuel, prépare au métier de restaurateur·rice numérique image.
D’autres certifications professionnelles et formations permettent aussi d’accéder au métier. On pourra consulter le répertoire des formations disponibles pour ce métier à l’adresse http://www.cpnef-av.fr/formations/.

Le·la restaurateur·rice numérique image pourra également développer ses compétences au travers d’actions de formation professionnelle ciblées, spécifiques à l’audiovisuel ou transversales.

6 – Évolutions du métier

L’attachement du public au patrimoine audiovisuel invite à sa restauration.

Les technologies de diffusion évoluent rapidement. Par exemple, d’ici 2019, toutes les télévisions devraient être équipées de l’ultra haute définition (UHD). Ce passage à l’UHD va nécessiter un travail de restauration important. Pour répondre à ce besoin en maîtrisant les coûts, les logiciels de restauration automatique se développent de plus en plus au détriment de l’activité de restauration manuelle.

7 – Liste des fiches métiers repère disponibles

Aucune

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RESPONSABLE DE PRISE DE SON

L’intitulé de ce référentiel a été choisi pour recouvrir l’ensemble des emplois-repères cités au paragraphe 1 et des fonctions identifiées dans les conventions collectives de l’audiovisuel. Ce référentiel englobe toutes les compétences utiles au métier. Selon la complexité et l’environnement du poste, tout ou partie des activités listées ci-dessous peut être réalisé, tout ou partie des compétences listées ci-dessous peut être nécessaire.

1 – Emplois repères concernés par le référentiel de compétences

• Opérateur·rice de prise de son • Ingénieur·e du son
• Chef·fe opérateur·rice du son

2 – Missions

Le·la responsable de prise de son est en charge du son tout au long d’un film ou d’un programme audiovisuel diffusé en direct ou en différé, sur un plateau, en extérieurs ou dans un studio d’enregistrement.
Dans le cadre de la préparation et du tournage de films ou de programmes audiovisuels, il·elle prépare et assure la prise de son, l’enregistrement et le traitement du son.

3 - Activités

La préparation de la captation de son consiste à concevoir le plan de prise de son, choisir et proposer la liste des moyens humains et matériels nécessaires et en particulier les micros, préparer, installer et tester les moyens utiles à la prise de son.
L’enregistrement et le traitement du son consistent à réaliser des prises de son avec différentes techniques adaptées aux films ou aux programmes audiovisuels et à les traiter pour une diffusion en direct ou pour un enregistrement.

4 – Compétences

Compétences spécifiques à l’audiovisuel
Maîtriser le fonctionnement de la chaîne de fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel
Nommer et décrire les métiers de la fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel et leurs interactions avec son métier
Définir les moyens nécessaires à la captation du son pour le tournage à partir du projet du·de la réalisateur·rice, d’un cahier des charges ou d’un scénario, en fonction de l’univers sonore à créer ou à restituer, des besoins techniques du tournage (plans, conditions de prises du son : acoustique d’un plateau ou conditions sonores des décors naturels, contraintes de lumière et de cadrage), de la postproduction et d’une enveloppe budgétaire.
Elaborer une stratégie d’optimisation de la prise de son en prenant en compte les contraintes et les potentialités du cadrage, du montage et du mixage en vue d’arriver au résultat souhaité
Proposer et faire valider ses choix par le·la réalisateur·rice et/ou le·la directeur·rice de production ou d’antenne et/ou le·la journaliste
Installer les moyens techniques nécessaires pour assurer la prise de son en studio fixe ou mobile ou en extérieurs
Configurer et paramétrer les équipements d’acquisition, de transport, de traitement et de diffusion du son en appliquant les normes d’enregistrement et de diffusion des signaux reçus et émis
Réaliser la prise de son d’un film ou d’un programme audiovisuel, éventuellement à l’aide d’une perche, en corrigeant le niveau, en surveillant les bruits parasites, en facilitant la prise de vues, en s’adaptant aux déplacements des personnages, en gérant l’urgence et le stress
Diagnostiquer et gérer les pannes de matériel de prise de son
Indexer les fichiers son en vue du montage et du mixage
Réaliser le mixage14 d’un programme audiovisuel diffusé en direct
Assurer le mixage des différentes pistes audio d’un film ou d’un programme audiovisuel diffusé en différé
Elaborer la matrice de distribution des ordres (paramétrer les casques et les oreillettes des différents acteurs du plateau et de la régie pour que les ordres circulent entre les personnes)
Mener une veille sur les évolutions technologiques des matériels audiovisuels

Compétences transversales/transverses
Créer et entretenir des relations avec un réseau de professionnel·le·s
Collaborer avec les professionnel·le·s des autres corps de métiers présent·e·s
Proposer, choisir ou valider la constitution de son équipe
Animer et coordonner une équipe sur la durée d’un projet, notamment en veillant à la qualité de vie au travail

5 – Formations de référence et accès au métier

Le diplôme brevet de technicien supérieur (BTS) Métiers de l'audiovisuel - option son, le diplôme grade de Master spécialité son de l’Ecole nationale supérieure Louis-Lumière et le cursus principal - département son de la FEMIS, Ecole nationale supérieure des métiers de l'image et du son, préparent au métier de responsable de prise de son.
D’autres certifications professionnelles et formations permettent aussi d’accéder au métier et d’y évoluer. On pourra consulter le répertoire des formations disponibles pour ce métier à l’adresse http://www.cpnef-av.fr/formations/.
Le·la responsable de prise de son pourra également développer ses compétences au travers d’actions de formation professionnelle ciblées, spécifiques à l’audiovisuel ou transversales. page30image6633152

6 – Évolutions du métier

Le métier de responsable de prise de son s’exerce principalement dans le cadre de la production de films et de programmes audiovisuels ayant une exigence élevée de qualité de son.
Les évolutions technologiques, notamment numériques, permettent de réaliser une prise de son sans responsable de prise de son, lorsque l’exigence de qualité de son est faible.

7 – Liste des fiches métiers repère disponibles à mettre en lien

• Diffusion TV / Assistant son
• Diffusion TV / Chef opérateur de prise de son TV
• Industries techniques / Assistant son
• Industries techniques / Chef opérateur du son
• Production cinéma et audiovisuelle / Ingénieur du son ou de prise du son

14 Le mixage audio est l’opération technique et artistique par laquelle un certain nombre de sources audio sont mélangées afin de parvenir à un équilibre cohérent, en intervenant sur le niveau, l'égalisation, la dynamique et la spatialisation. Le mixage est réalisé en régie pour les programmes

audiovisuels diffusés en direct, en studio pour les films et les programmes audiovisuels diffusés en différé.


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MONTEUR·EUSE SON

L’intitulé de ce référentiel a été choisi pour recouvrir l’ensemble des emplois-repères cités au paragraphe 1 et des fonctions identifiées dans les conventions collectives de l’audiovisuel. Ce référentiel englobe toutes les compétences utiles au métier. Selon la complexité et l’environnement du poste, tout ou partie des activités listées ci-dessous peut être réalisé, tout ou partie des compétences listées ci-dessous peut être nécessaire.

1 – Emplois repères concernés par le référentiel de compétences

• Monteur·euse son

2 – Missions

En phase de postproduction, le·la monteur·euse son assemble les sons du film ou du programme audiovisuel, en accord avec le·la réalisateur·rice, en organisant sur différentes pistes les sons captés pendant le tournage et des sons complémentaires, en fonction du scénario et de l’image en vue du mixage réalisé par le·la mixeur·euse.

3 – Activités

Le montage son consiste à organiser et mettre à niveau les pistes des sons captés pendant le tournage – dialogues, ambiances sonores, à proposer et intégrer des sons complémentaires, à intégrer des musiques, à traiter les défauts, pour créer ou compléter le paysage sonore du film ou du programme audiovisuel.

4 – Compétences

Compétences spécifiques à l’audiovisuel
Maîtriser le fonctionnement de la chaîne de fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel
Nommer et décrire les métiers de la fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel et leurs interactions avec son métier
Créer l’univers sonore du film ou du programme audiovisuel en sélectionnant et en agençant plusieurs sons en fonction de l’intention du·de la réalisateur·rice et en prenant en compte les exigences du mixage
Traduire en sons les demandes du·de la réalisateur·rice exprimées sous forme de discours et argumenter ses choix de sons
Créer et développer une sonothèque (sons, paroles, musiques, bruitages)
Choisir les séquences à postsynchroniser (doublage) avec le·la réalisateur·rice et le·la monteur·euse image
Mener une veille sur les évolutions des logiciels de montage son

Compétences transversales/transverses
Créer et entretenir des relations avec un réseau de professionnel·le·s Collaborer avec les professionnel·le·s des autres corps de métier présents

5 – Formations de référence et accès au métier

Le diplôme brevet de technicien supérieur (BTS) Métiers de l'audiovisuel - option son, le diplôme grade de Master spécialité son de l’Ecole nationale supérieure Louis-Lumière et le cursus principal - département son de la FEMIS, Ecole nationale supérieure des métiers de l'image et du son, préparent au métier de monteur·euse son.
D’autres certifications professionnelles et formations permettent aussi d’accéder au métier et d’y évoluer. On pourra consulter le répertoire des formations disponibles pour ce métier à l’adresse http://www.cpnef-av.fr/formations/.
Le·la monteur·euse son pourra également développer ses compétences au travers d’actions de formation professionnelles ciblées, spécifiques à l’audiovisuel ou transversales.

6 – Évolutions du métier

Les évolutions technologiques, notamment numériques, du matériel de montage image et de mixage permettent de réaliser le montage son plus rapidement, mais impliquent un paramétrage et des mises à jour plus complexes des logiciels.
Le montage son se fait de plus en plus souvent en même temps que le montage image.

7 – Liste des fiches métiers repère disponibles à mettre en lien

Aucune

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MAQUILLEUR·EUSE

L’intitulé de ce référentiel a été choisi pour recouvrir l’ensemble des emplois-repères cités au paragraphe 1 et des fonctions identifiées dans les conventions collectives de l’audiovisuel. Ce référentiel englobe toutes les compétences utiles au métier. Selon la complexité et l’environnement du poste, tout ou partie des activités listées ci-dessous peut être réalisé, tout ou partie des compétences listées ci-dessous peut être nécessaire.

1 – Emplois repères concernés par le référentiel de compétences

• Maquilleur·euse
• Chef·fe maquilleur·euse

2 – Missions

Le·la maquilleur·euse est en charge du maquillage du visage et du corps, ainsi que de la pose de postiches sur le visage et d’effets spéciaux, pour les participant·e·s au tournage d’un film ou d’un programme audiovisuel.
Il·elle prépare ses opérations de maquillage en amont du tournage, procède au maquillage et à la pose de postiches et d’effets spéciaux et effectue le démaquillage.

3 – Activités

La préparation consiste à dimensionner son intervention (nombre d’heures, matériel, produits, coûts...), sélectionner ses produits, installer son plan de travail et effectuer des essais.
Le maquillage consiste à préparer techniquement le·la participant·e à être filmé·e : mettre en beauté, structurer l’expression du visage en fonction des souhaits exprimés par le·la réalisateur·rice ou des participant·e·s au tournage, dissimuler ou créer des altérations et effets du corps et du visage. Cette phase inclut les retouches entre deux séquences ou sur le plateau.

4 – Compétences

Compétences spécifiques à l’audiovisuel
Proposer différents types de maquillage en cohérence avec un personnage, en tenant compte des éclairages, des costumes, des éléments de décors, des conditions climatiques, des exigences de la réalisation et des contraintes techniques
Évaluer et quantifier les produits et matériels nécessaires aux opérations de maquillage et démaquillage en fonction du budget alloué et de la durée du tournage
Utiliser les produits cosmétiques les mieux adaptés aux personnes
Mener des recherches documentaires permettant de créer un maquillage en phase avec le contexte de l’œuvre audiovisuelle
Procéder à l’achat des matériels et produits de maquillage nécessaires au tournage
Adapter ses opérations de maquillage aux caractéristiques techniques des caméras et des éclairages
Créer et appliquer un produit de maquillage dans le temps alloué par les plannings de tournage
Créer des effets spéciaux de maquillage par l’ajout de matériaux en relief ou de prothèses
Repérer les altérations de maquillage nécessitant des retouches entre deux séquences de tournage ou sur le plateau
Nettoyer les accessoires à l’aide de produits adaptés
Nommer et décrire les métiers de la fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel et leurs interactions avec son métier
Mener une veille sur les techniques et équipements d’image, les nouveaux produits, matériels et techniques de maquillage

Compétences transversales/transverses
Créer et entretenir des relations avec un réseau de professionnel·le·s
Gérer son stock de produits et de matériel
Entretenir son matériel et en vérifier l’état de fonctionnement
Proposer, choisir ou valider la constitution de son équipe
Animer et coordonner une équipe sur la durée d’un projet, notamment en veillant à la qualité de vie au travail Former les membres de son équipe

5 – Formations de référence et accès au métier

Le Baccalauréat professionnel Esthétique prépare à l’exercice du métier de maquilleur·euse. Il peut être complété par une formation spécifique à l’audiovisuel.
D’autres certifications professionnelles et formations permettent aussi d’accéder au métier et d’y évoluer. On pourra consulter le répertoire des formations disponibles pour ce métier à l’adresse http://www.cpnef-av.fr/formations/.

Le·la maquilleur·euse pourra également développer ses compétences au travers d’actions de formation professionnelle ciblées, spécifiques à l’audiovisuel ou transversales.

6 – Évolutions du métier

Le métier évolue vers la polycompétence : en plus de leurs compétences de maquillage, les maquilleur·euse·s doivent avoir des notions d’habillage et de coiffure. Il·elle·s peuvent développer ces compétences par de la veille et de la formation.

7 – Liste des fiches métiers repère disponibles

• Production cinéma et audiovisuelle / Chef maquilleur

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DÉCORATEUR·RICE

L’intitulé de ce référentiel a été choisi pour recouvrir l’ensemble des emplois-repères cités au paragraphe 1 et des fonctions identifiées dans les conventions collectives de l’audiovisuel. Ce référentiel englobe toutes les compétences utiles au métier. Selon la complexité et l’environnement du poste, tout ou partie des activités listées ci-dessous peut être réalisé, tout ou partie des compétences listées ci-dessous peut être nécessaire.

1 – Emplois repères concernés par le référentiel de compétences

• Assistant·e décorateur·rice • Décorateur·rice
• Chef·fe décorateur·rice

2 – Missions

Le·la décorateur·rice est le créateur des décors d’un film et/ou d’un programme audiovisuel.
Il·elle intervient pendant les phases de préparation et de tournage pour définir la ligne artistique des décors, budgéter, planifier et réaliser ou superviser leur fabrication.

3 – Activités

La définition de la ligne artistique des décors consiste à déterminer précisément l’ensemble des décors, en fonction des lieux repérés et utilisés. La budgétisation consiste à définir les coûts de la fabrication des décors et de la location et/ou de l’achat des éléments de décors, de leur acheminement vers le lieu de tournage, de leur installation, de leur utilisation en cours de tournage, de leur dépose en fin de tournage et de leur destination finale (destruction, stockage, vente, prêt).

La planification consiste à programmer la fabrication des décors en prenant en compte les délais et le plan de travail pour assurer leur livraison à la date prévue et garantir la continuité du tournage.
La réalisation de la fabrication consiste à louer, acheter ou construire des éléments de décors.
La supervision de la fabrication consiste à piloter l’exécution des éléments de décors.

4 – Compétences

Compétences spécifiques à l’audiovisuel
Maîtriser le fonctionnement de la chaîne de fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel
Nommer et décrire les métiers de la fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel et leurs interactions avec son métier
Lister les décors nécessaires au tournage à partir d’un scénario ou d’un projet audiovisuel
Mener des recherches documentaires permettant de créer un décor en lien avec les caractéristiques du film et/ou du programme audiovisuel (période historique, lieu...)
Construire la ligne artistique des décors en prenant en compte les exigences artistiques, techniques et budgétaires
Définir les travaux d’aménagement, de transformation et de remise en état des décors naturels extérieurs ou intérieurs et des studios Estimer les coûts de fabrication des décors en optimisant les solutions techniques de construction
Evaluer les impacts du choix d’un décor naturel ou d’un studio sur les décors et leur fabrication
Appliquer les législations relatives à la propriété littéraire et artistique (droit à l’image et droits d’auteur) sur tous les décors
Expliciter auprès des dessinateur·rice·s et/ou des graphistes les attendus techniques des plans, des maquettes et des esquisses des décors Organiser l’acheminement et l’installation sur un lieu de tournage, la dépose et la destination finale des éléments de décor
Mener une veille sur les techniques de décors numériques

Compétences transversales/transverses
Proposer, argumenter et soutenir un projet
Etablir, ajuster et optimiser les plannings
Créer et entretenir des relations avec un réseau de professionnel·le·s Choisir ou valider la constitution de son équipe

Animer et coordonner une équipe sur la durée d’un projet, notamment en veillant à la qualité de vie au travail
Faire appliquer les règles d’hygiène, de qualité, de sécurité, environnementales (HQSE) et de prévention des risques, les règles, consignes et procédures internes

5 – Formations de référence et accès au métier

Le cursus principal - département décor de la FEMIS, Ecole nationale supérieure des métiers de l'image et du son, prépare au métier de décorateur·rice.
D’autres certifications professionnelles et formations permettent aussi d’accéder au métier de décorateur·rice. On pourra consulter le répertoire des formations disponibles pour ce métier à l’adresse http://www.cpnef-av.fr/formations/.
Le·la décorateur·rice pourra également développer ses compétences au travers d’actions de formation professionnelles ciblées, spécifiques à l’audiovisuel ou transversales.

6 – Évolutions du métier

Avec le développement de l’image numérique et l’utilisation de la 3D, les décorateur·rice·s doivent pratiquer les logiciels de dessin 3D pour modéliser un objet de décor, une vue 3D ou des plans.
Pour les décors numériques en studio, le·la décorateur·rice doit prévoir l’intégration de parties physiques de décors dans les décors en 3D en collaboration avec les personnes qui conçoivent ces décors numériques.

Le·la décorateur·rice doit maîtriser les outils de décor 3D (imprimante 3D, outillage numérique) pour optimiser le temps de fabrication des décors.

7 – Liste des fiches métiers repère disponibles

• Production cinéma et audiovisuelle / Chef décorateur

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RESPONSABLE DE PRODUCTION

L’intitulé de ce référentiel a été choisi pour recouvrir l’ensemble des emplois-repères cités au paragraphe 1 et des fonctions identifiées dans les conventions collectives de l’audiovisuel. Ce référentiel englobe toutes les compétences utiles au métier. Selon la complexité et l’environnement du poste, tout ou partie des activités listées ci-dessous peut être réalisé, tout ou partie des compétences listées ci-dessous peut être nécessaire.

1 – Emplois repères concernés par le référentiel de compétences

• Administrateur·rice de production • Chargé·e de production
• Directeur·rice de production

2 – Missions

Le·la responsable de production établit un devis, puis prépare et assure le suivi des moyens humains, matériels et financiers de la production d’un ou plusieurs films ou programmes audiovisuels dans le respect d’un planning et d’un budget de production et, le cas échéant, de postproduction. Il·elle intervient principalement pendant les phases de la production : pendant la préparation pour établir une estimation des moyens et réserver ces derniers, puis pendant le tournage pour gérer la production.

3 – Activités

La phase de préparation consiste à :

  • analyser un projet de production et à établir un devis des moyens, de la durée et des coûts de la production,

puis, après validation du projet et du budget de production, à :

o préciser les plannings,
o engager les moyens humains et établir les contrats de travail ou de prestation, o définir, optimiser et réserver les moyens matériels,
o négocier les devis des prestataires.

La gestion de la production consiste à :

  • assurer la gestion administrative et financière de l’ensemble des dépenses liées à la production
  • assurer un suivi sur le terrain du tournage du film ou du programme audiovisuel et gérer les imprévus,
  • organiser le travail dans le cadre de la règlementation en vigueur,
  • gérer des droits liés à la propriété littéraire et artistique,
  • gérer les contrats de travail.

4 – Compétences

Compétences spécifiques à l’audiovisuel
Maîtriser le fonctionnement de la chaîne de fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel
Nommer et décrire les métiers de la fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel et leurs interactions avec son métier
Evaluer, optimiser, réajuster les moyens nécessaires à la production à partir d’un scénario ou d’un projet audiovisuel
Estimer les coûts de production
Créer, entretenir et développer des relations avec des prestataires, des fournisseur·se·s, des salarié·e·s potentiel·le·s d’un projet audiovisuel Proposer et faire valider ses choix de moyens humains et matériels par le·la réalisateur·rice et/ou le·la producteur·rice
Trouver des compromis entre exigences artistiques, techniques et budgétaires
Négocier des ajustements d’organisation et de moyens avec les parties prenantes de la production
Utiliser des outils de gestion de la production et/ou de planification
Appliquer les législations relatives à la propriété littéraire et artistique (droits d’auteur, chaîne des droits associés, droit à l’image...) Appliquer la législation du travail, notamment les spécificités en vigueur dans le champ de l’audiovisuel
Mener une veille juridique, fiscale, en droit du travail et sur les évolutions des techniques audiovisuelles

Compétences transversales/transverses
Conduire des projets impliquant plusieurs acteurs et la gestion de priorités
Etablir, ajuster et optimiser des plannings
Etablir, suivre, analyser le budget d’un projet
Gérer le plan de trésorerie d’une production en cours
Appliquer les règles comptables liées à la nature des projets menés
Demander et négocier des devis, contractualiser et suivre des prestations
Réaliser des bilans d’activité
Créer et entretenir des relations avec un réseau de professionnel·le·s
Planifier les besoins, organiser et mener les recrutements
Négocier et établir des contrats de travail
Animer et coordonner une équipe sur la durée d’un projet, notamment en veillant à la qualité de vie au travail
Organiser et gérer les conditions de travail de ses équipes
Faire appliquer les règles d’hygiène, de qualité, de sécurité, environnementales (HQSE) et de prévention des risques, les règles, consignes et procédures internes

5 – Formations de référence et accès au métier

Le diplôme brevet de technicien supérieur (BTS) Métiers de l'audiovisuel - option gestion de production - et le cursus principal - département production de la FEMIS, Ecole nationale supérieure des métiers de l'image et du son, préparent au métier de responsable de production. D’autres certifications professionnelles ainsi que des formations permettent aussi d’accéder au métier et d’y évoluer. On pourra consulter le répertoire des formations disponibles pour ce métier à l’adresse http://www.cpnef-av.fr/formations/.

 

Le·la responsable de production pourra également développer ses compétences au travers d’actions de formation professionnelle ciblées, spécifiques à l’audiovisuel ou transversales.

6 – Évolutions du métier

Les évolutions technologiques, économiques, juridiques et environnementales requièrent une adaptation des compétences du·de la responsable de production.

7 – Liste des fiches métiers repère disponibles à mettre en lien

• Diffusion TV / Chargé de production
• Industries techniques / Responsable du planning
• Production cinéma et audiovisuelle / Directeur de production

 

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RESPONSABLE DE POSTPRODUCTION

L’intitulé de ce référentiel a été choisi pour recouvrir l’ensemble des emplois-repères cités au paragraphe 1 et des fonctions identifiées dans les conventions collectives de l’audiovisuel. Ce référentiel englobe toutes les compétences utiles au métier. Selon la complexité et l’environnement du poste, tout ou partie des activités listées ci-dessous peut être réalisé, tout ou partie des compétences listées ci-dessous peut être nécessaire.

1 – Emplois repères concernés par le référentiel de compétences

• Chargé·e de postproduction
• Directeur·rice de postproduction

2 – Missions

La·le responsable de postproduction établit un devis, puis prépare et assure le suivi des moyens humains, matériels et financiers de postproduction d’un ou plusieurs films ou programmes audiovisuels dans le respect d’un planning et d’un budget.
Elle·il intervient dans la phase de préparation de la production pour établir une estimation des moyens et les réserver, puis ultérieurement dans la phase de postproduction pour organiser et gérer la réalisation des opérations en vue de la bonne fin du film ou du programme audiovisuel.

3 – Activités

La phase de préparation de la production consiste à :

  • analyser un projet de production

  • établir un devis des moyens, de la durée et des coûts de la postproduction (montage image, étalonnage, montage son, mixage son,

    effets spéciaux, postsynchronisation, générique...).

L’organisation de la postproduction consiste à :

  • réserver les moyens techniques et humains de la postproduction, après validation du projet et du budget de postproduction.
  • établir les plannings

La gestion de la postproduction consiste à :

  • réajuster la postproduction en fonction du budget réellement disponible après la production,
  • coordonner et assurer un suivi des différentes étapes de postproduction avec les équipes de postproduction, le·la réalisateur·rice et le·la producteur·rice,
  • réorganiser éventuellement la postproduction en fonction des rushes et de l’évolution des exigences artistiques et du budget.

4 – Compétences

Compétences spécifiques à l’audiovisuel
Maîtriser le fonctionnement de la chaîne de fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel
Nommer et décrire les métiers de la fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel et leurs interactions avec son métier
Evaluer, optimiser, réajuster les moyens nécessaires à la postproduction à partir d’un scénario ou d’un projet audiovisuel
Estimer les coûts de postproduction
Créer, entretenir et développer des relations avec des prestataires, des fournisseur·se·s, des salarié·e·s potentiel·le·s d’un projet audiovisuel Proposer et faire valider ses choix de moyens humains et matériels par le·la réalisateur·rice et/ou le·la producteur·rice
Trouver des compromis entre exigences artistiques, techniques et budgétaires
Elaborer des nouveaux process de fabrication au fil des évolutions technologiques et des usages
Négocier des ajustements d’organisation et de moyens avec les parties prenantes de la postproduction
Utiliser des outils de gestion de la postproduction et/ou de planification
Appliquer la législation du travail, notamment les spécificités en vigueur dans le champ de l’audiovisuel
Mener une veille juridique, fiscale, en droit du travail et sur les évolutions des techniques audiovisuelles

Compétences transversales/transverses
Conduire des projets impliquant plusieurs acteurs et la gestion de priorités
Etablir, ajuster et optimiser des plannings
Etablir, suivre, analyser le budget d’un projet
Appliquer les règles comptables liées à la nature des projets menés
Demander et négocier des devis, contractualiser et suivre des prestations
Réaliser des bilans d’activité
Créer et entretenir des relations avec un réseau de professionnel·le·s
Planifier les besoins, organiser et mener les recrutements
Négocier et établir des contrats de travail
Animer et coordonner une équipe sur la durée d’un projet, notamment en veillant à la qualité de vie au travail
Organiser et gérer les conditions de travail de ses équipes
Faire appliquer les règles d’hygiène, de qualité, de sécurité, environnementales (HQSE) et de prévention des risques, les règles, consignes et procédures internes

 

5 – Formations de référence et accès au métier

Le diplôme brevet de technicien supérieur (BTS) Métiers de l'audiovisuel - option production ou option montage et postproduction - de niveau Bac+2, et le cursus principal - département production de la FEMIS, Ecole nationale supérieure des métiers de l'image et du son, préparent au métier de responsable de postproduction.
D’autres formations permettent aussi d’accéder au métier et d’y évoluer. On pourra consulter le répertoire des formations disponibles pour ce métier à l’adresse http://www.cpnef-av.fr/formations/

Le·la responsable de postproduction pourra également développer ses compétences au travers d’actions de formation professionnelle ciblées, spécifiques à l’audiovisuel ou transversales.

6 – Évolutions du métier
Le·la responsable de postproduction doit adapter ses méthodes de planification à l’évolution des matériels et des techniques de production et de postproduction qui d’une part réduisent les délais entre production et postproduction, d’autre part multiplient les possibilités de traitements de postproduction. En particulier la diversité de choix des matériels offerte aux réalisateur·rice·s et aux équipes de production et le goût de certain·e·s pour des process de tournage particuliers peuvent impliquer une augmentation du nombre de jours de postproduction qu’il est important d’anticiper à la phase de préparation de la production.

De plus en plus de films et de programmes audiovisuels utilisent à la fois un tournage physique et des procédés d’animation, d’effets visuels et de réalité augmentée. Le·la responsable de postproduction doit s’adapter aux nouveaux process de réalisation et anticiper, en étroite collaboration avec l’équipe de tournage, l’introduction de ces procédés et effets en phase de postproduction.

7 – Liste des fiches métiers repère disponibles à mettre en lien

• Industries techniques / Chargé·e de postproduction

15 La postproduction consiste à monter et à étalonner les images, monter et mixer le son, introduire les bruitages et les effets spéciaux, assurer la postsynchronisation des images et du son, réaliser le générique d’un film ou d’un programme audiovisuel.

 

 

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RÉGISSEUR·EUSE GÉNÉRAL·E

L’intitulé de ce référentiel a été choisi pour recouvrir l’ensemble des emplois-repères cités au paragraphe 1 et des fonctions identifiées dans les conventions collectives de l’audiovisuel. Ce référentiel englobe toutes les compétences utiles au métier. Selon la complexité et l’environnement du poste, tout ou partie des activités listées ci-dessous peut être réalisé, tout ou partie des compétences listées ci-dessous peut être nécessaire.

1 – Emplois repères concernés par le référentiel de compétences

• Régisseur·euse
• Régisseur·euse général·e

2 – Missions

La·le régisseur·euse général·e prépare et organise les moyens matériels de la production d’un ou plusieurs films ou programmes audiovisuels dans le respect d’un planning et d’un budget.
Il·eIle intervient principalement pendant la phase de production : préparation et tournage.

3 – Activités

Après validation du projet et du budget de production, la préparation du tournage consiste à :

  • réserver les moyens matériels (véhicules, matériels) et logistiques (réservation d’espaces de tournage et d’installation des équipes et des matériels, loges, déplacements, restauration, hébergements)

  • assurer l’accessibilité logistique, technique et administrative de tous les espaces de tournage et organiser la sécurité des matériels et des personnes.

L’organisation du tournage consiste à :

  • assurer la coordination logistique avec toutes les équipes du tournage,
  • organiser quotidiennement la configuration des lieux de tournage du lendemain en fonction de l’avancement du tournage,
  • organiser le transport quotidien des comédiens en fonction de la feuille de service établie par l’assistant·e à la réalisation,
  • coordonner le travail de l’équipe régie
  • répondre aux besoins matériels ponctuels et imprévus,
  • organiser le rangement du lieu de tournage et, le cas échéant, le transfert des équipements vers un prochain lieu de tournage,
  • préparer et superviser les retours des équipements utilisés, pendant et après le tournage.

4 – Compétences

Compétences spécifiques à l’audiovisuel
Maîtriser le fonctionnement de la chaîne de fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel
Nommer et décrire les métiers de la fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel et leurs interactions avec son métier
Evaluer, optimiser, réajuster les moyens matériels et logistiques nécessaires à un tournage
Négocier et contractualiser les conditions d’utilisation d’un lieu public ou privé pour un tournage
Aménager un espace public ou privé en lieu de tournage
Créer, entretenir et développer des relations avec des prestataires, des fournisseur·se·s, des salarié·e·s potentiel·le·s d’un projet audiovisuel Elaborer des solutions matérielles et logistiques de production pour faire face aux aléas ou imprévus, dans un budget défini
Nouer et entretenir des relations avec les utilisateur·rice·s et riverain·e·s du lieu de tournage
Utiliser des outils de gestion de la production et/ou de planification
Appliquer la législation du travail, notamment les spécificités en vigueur dans le champ de l’audiovisuel
Mener une veille juridique relative aux règles d’hygiène, de qualité, de sécurité, environnementales – HQSE, aux autorisations de tournage Mener une veille sur les évolutions des techniques audiovisuelles

Compétences transversales/transverses
Créer et entretenir des relations avec un réseau de professionnel·le·s
Animer et coordonner une équipe sur la durée d’un projet, notamment en veillant à la qualité de vie au travail
Proposer, choisir ou valider la constitution de son équipe
Demander des devis, finaliser la négociation, contractualiser et suivre des prestations d’achat et de location de matériel et de services Conduire des projets impliquant plusieurs acteurs et la gestion de priorités
Analyser et suivre le budget d’un projet
Appliquer les règles comptables liées à la nature des projets menés
Faire appliquer les règles d’hygiène, de qualité, de sécurité, environnementales (HQSE) et de prévention des risques, les règles, consignes et procédures internes

5 – Formations de référence et accès au métier

Le diplôme brevet de technicien supérieur (BTS) Métiers de l'audiovisuel - option gestion de production - prépare au métier de régisseur·euse général·e.
D’autres certifications professionnelles et formations permettent aussi d’accéder au métier. On pourra consulter le répertoire des formations disponibles pour ce métier à l’adresse http://www.cpnef-av.fr/formations/.

Le·la régisseur·euse général·e pourra également développer ses compétences au travers d’actions de formation professionnelle ciblées, spécifiques à l’audiovisuel ou transversales.
Le passage par les différents échelons (régisseur·euse assistant·e, régisseur·euse adjoint·e, régisseur·euse général·e) est la voie privilégiée d’évolution dans le métier.

6 – Évolutions du métier

Le·la régisseur·euse doit adapter ses méthodes de travail à l’évolution des moyens de communication, des réglementations et des exigences administratives.

7 – Liste des fiches métiers repère disponibles à mettre en lien

• Production cinéma et audiovisuelle / Régisseur de films • Production cinéma et audiovisuelle / Repéreur de décors

 

 

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DÉVELOPPEUR·EUSE DE FORMATS

L’intitulé de ce référentiel a été choisi pour recouvrir l’ensemble des emplois-repères cités au paragraphe 1 et des fonctions identifiées dans les conventions collectives de l’audiovisuel. Ce référentiel englobe toutes les compétences utiles au métier. Selon la complexité et l’environnement du poste, tout ou partie des activités listées ci-dessous peut être réalisé, tout ou partie des compétences listées ci-dessous peut être nécessaire.

1 – Emplois repères concernés par le référentiel de compétences

• Développeur·euse de formats
• Directeur·rice du développement de formats

2 – Missions

Le·la développeur·euse de formats est chargé·e de concevoir ou d’adapter des formats de programmes audiovisuels, de réaliser l’argumentaire de vente, voire de produire un pilote de ces formats, de vendre ces formats aux diffuseurs et distributeurs.

3 – Activités

La conception ou l’adaptation d’un format consiste à mener une veille stratégique et commerciale, à développer un réseau national et international de professionnel·le·s du format, à élaborer ou adapter un concept, à étudier la faisabilité financière et organisationnelle du format, à encadrer l’écriture de la bible du format (le document qui décrit tout ce qui fait l’identité du format : architecture/structure, rythmes, couleurs, musiques...). La réalisation d’un argumentaire de vente se fait sous format papier et vidéo (bande annonce audiovisuelle illustrant le projet).

La production du pilote d’un format consiste à réaliser une maquette qui illustre le format et démontre son adaptation aux lignes éditoriales des diffuseurs ciblés.
La vente de formats consiste à négocier avec les diffuseurs et distributeurs jusqu’à la conclusion de la vente, le cas échéant à appuyer la négociation menée par le producteur.

4 – Compétences

Compétences spécifiques à l’audiovisuel
Maîtriser le fonctionnement de la chaîne de fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel
Nommer et décrire les métiers de la fabrication d’un film ou d’un programme audiovisuel et leurs interactions avec son métier
Identifier les spécificités d’un format audiovisuel, ses étapes de fabrication, les parties prenantes de l’écosystème économique et commercial des formats audiovisuels en France et à l’international
Mener une veille en France et à l’international de l’état de l’art et de l’innovation en matière de formats audiovisuels
Mener une veille en France et à l’international sur les attentes et les besoins des diffuseurs et des distributeurs de programmes audiovisuels Analyser les cultures des publics visés par les formats audiovisuels développés
Identifier et analyser les atouts d’un format audiovisuel à succès
Formuler un concept créatif conjuguant des signes distinctifs, des caractéristiques universelles, une inscription dans les univers médiatiques de plusieurs pays
Argumenter son projet de format ou son adaptation de format par écrit et à l’oral auprès du·de la producteur·rice
Négocier une option de droits et licences avec le propriétaire d’un format étranger à adapter
Sélectionner les professionnels à mobiliser pour la conception ou l’adaptation de formats, la réalisation d’un argumentaire de vente de format, la production d’un pilote de format
Veiller à la qualité éditoriale, technique et commerciale du format, notamment en prenant en compte les différents écrans de réception (téléphone, tablette, télévision...).
Créer et entretenir des relations de partenariat et/ou commerciales avec des distributeurs et des diffuseurs de programmes audiovisuels en France et à l’international
Passer le relais à une équipe de production en s’assurant que la production d’un format respecte la bible du format.

Compétences transversales/transverses
Conduire des projets impliquant plusieurs acteurs et la gestion de priorités
Créer et entretenir des relations avec un réseau de professionnel·le·s
Animer et coordonner une équipe sur la durée d’un projet, notamment en veillant à la qualité de vie au travail Pratiquer une ou plusieurs langues étrangères
Elaborer un plan d’action commerciale
Elaborer un argumentaire commercial adapté à son interlocuteur
Conduire une négociation commerciale
Piloter l’évaluation budgétaire d'un projet

5 – Formations de référence et accès au métier

Le Certificat de qualification professionnelle (CQP) Développeur de formats, délivré par la CPNEF de l’audiovisuel, prépare au métier de développeur·euse de formats.
On pourra consulter le répertoire des formations disponibles pour ce métier à l’adresse http://www.cpnef-av.fr/formations/.
Le·la développeur·euse de formats pourra également développer ses compétences au travers d’actions de formation professionnelle ciblées, spécifiques à l’audiovisuel ou transversales.

Le passage par les métiers de responsable de production audiovisuelle, d’auteur·e de programmes audiovisuels, de commercial·e de programmes audiovisuels ou de juriste spécialisé·e dans l’audiovisuel peut aussi être un chemin d’accès au métier de développeur·euse de formats.

6 – Évolutions du métier

En France la diffusion de formats à la télévision est ancienne et se développe, notamment pour capter un public jeune. Cependant les formats diffusés aujourd’hui sont majoritairement des adaptations de formats étrangers. Des acteurs de l’audiovisuel français cherchent à développer la fabrication de formats pour la diffusion en France et pour l’exportation et visent l’accroissement du nombre de postes de développeur·e·s de formats.

Le montage financier et juridique de la production d’un format est de plus en plus complexe et internationalisé.

7 – Liste des fiches métiers repère disponibles à mettre en lien

Aucune

16 Un format audiovisuel est un programme télévisuel reproductible et adaptable à des contextes culturels et nationaux différents. Il s’incarne dans une bible qui contient « l’idée, le titre, la configuration d’un programme de télévision, la structure et l’enchaînement de l’émission ou des émissions qui composeront alors une série télévisuelle, soit la composition précise de l’œuvre future, les idées ayant été organisées, agencées et les sujets précisément définis. » (selon un jugement du Tribunal de grande instance de Paris rendu le 3 janvier 2006).